Le Mans est attaquée par les Vikings du chef Hasting. Rorgon II du Maine est tué mais les Normands éprouvent de lourdes pertes et doivent se rembarquer.
Capitulation du château de Lourdes en Bigorre, après cinquante ans de possession par le roi d'Angleterre. Assiégée pendant un an et demi par les sénéchaux de Toulouse et de Carcassonne, la place se rend faute de vivres.
Bataille de Swally (→ 30/09) ; Les Anglais mettent en déroute une flotte portugaise au large du Gujerat. La Compagnie anglaise des Indes orientales installe le premier comptoir commercial en Inde, à Surat.
Publication de deux décrets pour soutenir la reconstruction de Lisbonne, l'un exemptant de droits de douane le bois en provenance du Brésil, l'autre ordonnant la destruction de la zone détruite.
Napoléon obtient de Pie VII : "La présence des évêques ex-constitutionnels. Que le serment constitutionnel soit prêté en son absence. [...] Qu'il ne se prosternera pas devant le pape. Qu'il se couronnerait lui-même.".
Le corps d'armée austro-russe occupe Austerlitz. Napoléon recoit l'envoyé du tsar Dolgorouki qui réclame avec "jactance" l'évacuation de la rive gauche du Rhin et la réunion de la Belgique à la Hollande. Napoléon refuse mais Dolgorouki est convaincu de la victoire des coalisés (à son retour il déclare : "Napoléon tremblait de peur. J'ai vu l'armée française à la veille de sa perte. Notre avant-garde suffirait à l'écraser".
Le ministre des Affaires Etrangères Metternich suggère à Laborde, chargé d'affaires français, la possibilité de faire épouser l'archiduchesse Marie-Louise d'Autriche à Napoléon.
La loi institue l'Union Générale des Israélites de France (UGIF) qui regroupe toutes les associations sociales et culturelles, qui sont dissoutes, et cultuelles. Tous les Juifs sont obligatoirement affiliés à l'UGIF.
Au ministère de la Justice, le pasteur Boegner croise Yung, chef adjoint du cabinet pour les affaires d'Alsace, qui lui rapporte que dès l'entrée des Allemands, Laval a posé 3 questions relatives aux Alsaciens, aux évadés, aux Juifs.
Lors d'une conférence de presse, le Président Truman exprime son opposition à la résolution Taft-Wagner sur la Palestine. Il dit qu'il veut attendre et examiner le rapport de la commission anglo-américaine d'enquête.
L'Assemblée Générale de l'ONU approuve le plan de partage de la Palestine (résolution 181) : 1 Etat juif, 1 Etat arabe et Jérusalem déclarée zone internationale.
Le Président Truman répond dans une lettre au Président israélien Weizmann que les États-Unis ont annoncé à l'AG de l'ONU leur intention de s'opposer à toute modification territoriale au Néguev.
L'URSS déclare que le secteur soviétique de Berlin (Berlin-Est) fait partie intégrante de la DDR et n'est plus soumis au contrôle allié. Les alliés occidentaux rétorquent en se référant au statut quadripartite de la ville.
Luther-King donne sa démission à l'église baptiste de Dexter Avenue de Montgomery (désirant mener la lutte des noirs pour leurs droits civiques au bout).
Un accord franco-anglais est signé pour la création du projet d'avion supersonique Concorde ; son coût est chiffré entre 5 et 6 milliards de francs français.
La loi sur la prévention du terrorisme, qui accorde à la police le droit d'interroger des personnes soupçonnées de terrorisme en jusqu'à 7j, entre en vigueur.
Un Boeing de Korean Air explose au-dessus de la mer d'Andaman : 115 morts (la thèse la plus avancée est celle d'une bombe posée par 2 agents de la Corée du Nord).
Résolution no 678, du Conseil de sécurité des Nations unies, sur l'Irak et le Koweït, autorisant l'utilisation de la force pour l'application de la résolution no 660, et conduisant ainsi à la guerre du Koweït de début 1991.
La résolution 1382, adoptée à l'unanimité au CS de l'ONU, prévoit une réévaluation des sanctions internationales contre l'Irak dans les 6 mois et prolonge le programme "Pétrole contre nourriture" jusqu'en mai 2002.
Le Conclave de Naples sur la Constitution européenne réunit les 25 ministres des Affaires Etrangères : avancées sur la défense européenne mais blocage des négociations sur le système du vote entre Etats à "double majorité" (France et Allemagne pour, Espagne et Pologne contre).
Un accord inter-européne, à la majorité qualifiée (sans l'Espagne), permet de résoudre des différends sur l'attribution des appels d'offres pour Galileo.