Une loi désigne la presqu'île Ducos (Nouvelle Calédonie) comme lieu de déportation dans une enceinte fortifiée ; Maré et l'île des Pins comme lieu de déportation simple.
L'Arrêté 806 organise les tribus indigènes de Nouvelle-Calédonie et place plusieurs tribus sous l'autorité d'un Grand chef désigné par l'administration.
En Nouvelle-Calédonie, l'arrêté de 1922 sur les prestations indigènes instaurant, pour chaque homme valide, 12j par an de travail obligatoire d'utilité publique, entre en vigueur.
Par décret, les Kanaks, anciens combattants, ou ayant 10 ans d'armée ou de fonction publique, peuvent accéder à la citoyenneté française, sous réserve qu'ils sachent lire et écrire le français.
Entre les deux tours de l'élection présidentielle française, l'opération « Victor » qui met fin à la prise d'otage de gendarmes sur l'île d'Ouvéa en Nouvelle-Calédonie se solde par la mort de 19 indépendantistes et de deux militaires.
Un référendum sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie est organisé dans le cadre de l'accord de Nouméa. Il s'agit du deuxième des trois référendums prévus par cet accord de 1998 et il est d'autodétermination. La majorité des Calédoniens vote contre l’indépendance.