Loading...
france - 1792 (175 événements)
france - 1792

(175 événements)

Janvier
01/01
Le directoire des Postes entre en fonction.
--   
Un décret de la Législative rend tout émigré qui n'aura pas déposé les armes passible de mort. Mais Louis XVI y oppose son veto.
02/01
Décret d'accusation contre Monsieur, le comte d'Artois, le prince de Condé et plusieurs autres chefs des émigrés.
--   
Robespierre prononce un 2è discours contre la guerre.
13/01
L'Assemblée Législative vote une loi qui supprime la censure appliquée aux pièces de théâtre.
17/01
Soult est nommé instructeur au 1er bataillon, du 1er régiment de volontaires du Haut-Rhin avec le grade de sous-lieutenant.
Février
07/02
Traité de Berlin ; alliance défensive entre la Prusse et l’Autriche contre la Pologne et la France révolutionnaire.
09/02
L'Assemblée décide la confiscation des biens des émigrés.
13/02
Louis XVI proteste, dans une lettre à l'Assemblée, contre les bruits de son imminent départ.
22/02
Bougainville quitte la Marine, pour protester contre le désordre et l'insubordination, après en avoir refusé le ministère après la retraite de Fleurieu, pour se consacrer à l'étude des sciences et à l'éducation de ses enfants.
25/02
La municipalité de Paris sollicite à l'Assemblée nationale des secours pour les indigents.
27/02
Trois cents « citoyennes de Paris » déposent une adresse à l'Assemblée nationale où elles font part aux législateurs de leur droit et de leur volonté de porter les armes dans des bataillons féminins.
Mars
03/03
Le maire d'Etampes Jacques-Guillaume Simonneau est tué au cours d'une émeute de la faim alors qu'il tente de calmer les meneurs, place du marché, qui réclament la baisse de la taxation du blé.
07/03
Antoine Louis, célèbre chirurgien de l'époque, préconise, dans un rapport remis ce jour à l'Assemblée législative, la mise au point d'une machine à lame oblique (la guillotine), seul moyen de donner la mort à tous les condamnés avec rapidité et sûreté.
08/03
Pauline Léon remet une pétition signée par 319 femmes réclamant le droit de porter les armes.
09/03
Louis XVI renvoie son ministre de la Guerre Narbonne et le remplace par le colonel de Grave.
13/03
Un décret installe le chef lieu du Dpt corse à Corté et le siège épiscopal à Ajaccio.
15/03
Portalis est de passage à Aix pour partir se replier à Lyon.
19/03
Condorcet revend sa propriété de Dennemont.
20/03
L'Assemblée nationale française autorise l'usage de la guillotine.
22/03
L'Assemblée confie l'examen de la machine de Chappe au comité de l'instruction publique.
23/03
Après s'être séparé de ses ministres du club des Feuillants, tous favorables à la monarchie constitutionnelle, le roi Louis XVI appelle au gouvernement des amis du député de la Gironde Brissot, que l'on appelle Brissotins et qui seront plus tard connus sous le nom de Girondins. Ardents révolutionnaires, ils participent aussi au Club des Jacobins. À l'Assemblée Législative, ils plaident pour la guerre contre l'Autriche. Le roi, pour des raisons opposées, est aussi favorable à la guerre. C'est ainsi qu'il nomme Roland à l'Intérieur, Clavière aux Finances, Dumouriez aux Relations extérieures, Duranthon à la Justice et Servan à la Guerre.
--   
Roland devient ministre des Affaires religieuses et ministre de l'Intérieur.
24/03
Les Girondins conduits par Roland et Dumouriez, forment un gouvernement avec le projet d'une déclaration de guerre à l'Autriche.
29/03
L'Assemblée nationale vote l'érection d'un monument à la gloire du maire d'Etampes Simonneau (et une pension pour sa famille), tué lors d'une émeute de la faim, car il aurait voulu défendre la loi.
31/03
L'Assemblée nationale décrète que soit gravé le texte de la lettre patriotique de la veuve Simonneau sur le monument à la gloire de son défunt mari.
Avril
 
Olympe de Gouges publie l'essai "L'Esprit français", dédié à Louis XVI, défendant l'idée d'une monarchie constitutionnelle.
02/04
Roland, ministre de l'Intérieur, demande à l'Assemblée de faire décréter un "moyen provisoire" pour faire cesser la diversité des mesures.
09/04
Le théâtre des Variétés est inauguré à Lyon.
15/04
La version française de la guillotine est testée à Paris sur des cadavres.
--   
Lors de la Fête de la Liberté, on invente la devise "Liberté, Égalité, Fraternité".
20/04
La France déclare la guerre au roi de Bohême et de Hongrie.
--   
Lections des députés d'Artois aux États généraux à Arras, dont Maximilien Robespierre.
--   
Condorcet présente son Rapport sur l'instruction publique à l'Assemblée législative.
--   
Lannes s'engage et est envoyé dans les Pyrénées-Orientales avec le 2e bataillon des Volontaires du Gers pour combattre les Espagnols.
--   
Le Général de l'armée du Rhin Kellermann demande, par lettre, à Rouget de Lisle, soldat du bataillon "Les enfants de la Patrie" et poète-violoniste amateur, de réaliser un "morceau inédit" pour la soirée pour encourager les troupes, place St-Etienne à Strasbourg.
25/04
Rouget de l'Isle écrit un chant qui deviendra La Marseillaise.
--   
Nicolas Jacques Pelletier, 1er guillotiné en place de Grève.
28/04
Prise de Porrentruy par les Français de Custine.
29/04
Débandade de l'armée française sur la frontière du Nord. Débâcle de Quiévrain.
Mai
03/05
Décret d'accusation contre Marat.
08/05
Le ministre de la Guerre, de Grave, démissionne.
15/05
La France déclare la guerre au Royaume de Sardaigne.
18/05
Bataille de Tourcoing.
Juin
11/06
Le ministre des Affaires religieuses Roland envoie à Louis XVI une lettre comminatoire pour le forcer à signer les décrets contre les prêtres réfractaires.
13/06
Avec son Conseil, le roi pousse le ministère brissotin à la démission (Servan, Roland et Clavières). Le nouveau ministère est composé de Feuillants (Mourgue, Dumouriez et Beaulieu).
--   
Echec des Autrichiens à Maubeuge.
20/06
Le peuple envahit les Tuileries, réclamant le retour des ministres et l'acceptation de plusieurs décrets auxquels le roi a mis son veto. Le roi est coiffé du bonnet rouge.
--   
Lannes est élu sous-lieutenant de son bataillon.
--   
Bonaparte assiste à l'émeute qui envahit Les Tuileries et oblige Louis XVI à coiffer le bonnet rouge et à boire à la santé de la Révolution.
--   
Anne-Josèphe Théroigne de Méricourt est acclamée à la tribune des dames du Club des Jacobins. Elle revendique le droit des femmes à porter des armes comme les hommes.
22/06
Un délégué du Club des amis de la Constitution de Montpellier, Mireur, venu coordonner les départs de volontaires du Midi vers le front, entonne à Marseille "Le Chant de Guerre" de Rouget de Lisle.
26/06
Le roi de Prusse fait publier un manifeste contre la France. Début de la Première coalition.
28/06
Devant l'Assemblée, après l'invasion des Tuileries par le peuple, La Fayette demande des poursuites contre les « factieux » qu'il oppose aux « bons citoyens » et aux « honnêtes gens ». Il réclame une solution définitive aux problèmes intérieurs pour permettre à l'armée de combattre l'esprit libre.
Juillet
06/07
Les restes présumés de La Fontaine et Molière sont exhumés au cimetière St-Joseph (Paris) pour les transporter au Musée des Monuments français.
07/07
Le baiser Lamourette.
10/07
Démission des ministres feuillants.
--   
Révolte de Fouesnant.
--   
Par ordre du ministre de la Guerre et à la demande du Comité de l'artillerie, le lieutenant Bonaparte est réintégré dans l'armée, avec le grade de capitaine.
11/07
Proclamation de « la patrie en danger » par l'Assemblée législative. Les fédérés affluent vers Paris malgré le veto du roi.
12/07
Bonaparte est promu au grade de capitaine.
14/07
Fête de la Fédération au Champ de Mars en présence du roi, à laquelle participent illégalement les fédérés, qui restent pour la plupart à Paris après la fête. Olympe de Gouges, Etta Palm et Théroigne de Méricourt défilent pour réclamer que les femmes puissent s’enrôler comme volontaires dans l’armée.
15/07
Coblence, sur les bords du Rhin, le duc de Brunswick (ou Braunschweig), qui commande l'armée prussienne, promet par un manifeste de « livrer Paris à une exécution militaire et à une subversion totale » si « la famille royale subissait le moindre outrage ».
25/07
Manifeste de Brunswick au peuple de Paris, lancé de Coblence par le commandant en chef des armées prussiennes et autrichiennes, Charles Guillaume de Brunswick. Il menace le peuple parisien « d’une vengeance exemplaire et à jamais mémorable, en livrant la ville de Paris à une exécution militaire et à une subversion totale » si le moindre outrage était fait à la famille royale.
28/07
Discours prononcé aux Jacobins par Robespierre sur l’usurpation de la souveraineté nationale. Il légitime l'action directe et la violence lorsque l'intérêt supérieur de la nation et de « l'État » le justifie et présente les élus comme de simples « commis » du pouvoir souverain détenu par le peuple.
Août
05/08
Lavoisier conduit une délégation pour protester contre une motion demandant la déchéance du roi.
06/08
Pétition signée au Champ de Mars pour la déchéance du roi.
09/08
Formation à l'hôtel de ville de Paris d'une Commune insurrectionnelle.
10/08
Prise des Tuileries par le peuple (sectionnaires et fédérés). La famille royale se réfugie à l'Assemblée qui se déclare en séance permanente et se fait délivrer le sceau de l'État pour marquer sa prise de pouvoir ; le soir, l'Assemblée législative, qui assume tous les pouvoirs, désigne par acclamation un conseil exécutif provisoire, composé de six ministres (Étienne Clavière, Roland, Joseph Servan, Danton, Monge et Lebrun). Le principe de la création d'une nouvelle assemblée, la Convention nationale, est acquis. la liberté de la presse est suspendue.
11/08
Création d'une Commune insurrectionnelle à Paris.
--   
Instauration du suffrage universel en France.
--   
Georges-Jacques Danton, avocat parisien élu député, devient le ministre français de la Justice.
12/08
Le député Colomb donne sa démission et est mis hors la loi. Il doit se cacher.
13/08
Louis XVI et sa famille sont emprisonnés au Temple.
--   
L'armée de Brunswick prend facilement la forteresse de Longwy.
15/08
Une levée d'hommes à Saint-Ouën-des-Toits en Mayenne provoque la rébellion de Jean Cottereau, dit Jean Chouan, contre les opérations de recrutement.
17/08
À la demande de Robespierre, institution d'un premier tribunal révolutionnaire.
18/08
Dissolution des congrégations religieuses en France.
19/08
La Fayette s'exile en Autriche.
--   
L’armée prussienne de Brunswick franchit la frontière française.
--   
Le ministre de l'Intérieur, Roland de La Platière, nomme Chamfort bibliothécaire de la Bibliothèque nationale.
20/08
La Fayette, qui quitte la France, est arrêté par les Autrichiens qui lui reprochent son rôle actif durant le début de la Révolution française ; il reste emprisonné quatre ans.
--   
La statue équestre de Louis XII et le buste de Gaston d'Orléans, au château de Blois, sont détruites.
22/08
Première insurrection des Vendéens, qui s'emparent de Châtillon.
24/08
Instauration de l'utilisation de la guillotine pour les exécutions politique.
26/08
L’Assemblée nationale législative française proclame George Washington citoyen français, par décret.
30/08
Décret autorisant le divorce.
Septembre
02/09
Massacres de septembre (→ 06/09).
--   
Victoire prussienne à la bataille de Verdun sur la France. Discours de Danton devant l'Assemblée législative, qui appelle à la résistance : « De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace et la France est sauvée ».
--   
Mme de Staël quitte Paris et se réfugie en Suisse.
--   
L'abbé Grégoire est élu, dans l'église de la Trinité, député de la Convention par l'assemblée primaire de Vendôme.
03/09
Au Temple, on oblige Marie-Antoinette à voir la tête, au bout d'une pique, de son amie la princesse de Lamballe.
04/09
Merlin est élu député du Nord à la Convention nationale.
05/09
Au 2è tour des élections, Saint-Just est élu député de l'Aisne à la Convention nationale.
08/09
A Paris, le ministre des Affaires Etrangères, Lebrun donne l'ordre d'envahir la Savoie.
09/09
Massacres des prisonniers amenés d'Orléans à Versailles.
14/09
L'armée prussienne de Brunswick force les défilés de l'Argonne, obligeant l'armée française à se replier sur Châlons-sur-Marne. Echec des Autrichiens près de La Croix-aux-Bois.
--   
Le député Philippe d'Orléans écrit à la Commune de Paris. Comme il est enregistré sur les listes électorales comme "D'Orléans", nom qu'il n'utilise pas, il demande que lui soit attribué un nom de famille.
15/09
La Commune de Paris (Tallien) attribue à Philippe d'Orléans le nom patronymique "Egalité".
16/09
Philippe Egalité remercie "avec une reconnaissance extrême" la Commune de Paris de lui avoir attribué ce nom patronymique "[si] conforme à [ses] sentimens et à [ses] opinions".
17/09
Vol des diamants de la couronne au garde-meuble par une bande de cambrioleurs dirigée par Paul Miette.
18/09
Le député Saint-Just arrive à Paris.
20/09
Ouverture de la Convention nationale.
--   
Bataille de Valmy.
--   
La loi établit le divorce par consentement mutuel sur simple allégation d'incompatibilité d'humeur ou de caractère.
--   
Vidocq participe à la bataille de Valmy sous les ordres du Général Kellermann.
21/09
Abolition de la monarchie. Proclamation de la République. Convention girondine. Les Brissotins dominent l'Assemblée dès les premières séances. Danton est écarté du Conseil exécutif sous la menace d'une enquête sur sa gestion.
22/09
Les troupes françaises envahissent le duché de Savoie.
--   
Proclamation de l'an I de la République.
25/09
La République française est « une et indivisible ».
--   
Les registres de l'Etat Civil passent à un officier public. L'essence du mariage devient le contrat civil. Le mariage des prêtres est légitime.
--   
Jacques Cazotte, écrivain, meurt guillotiné à Paris sur la place du Carrousel.
29/09
Conquête du comté de Nice par l'armée du Midi conduite par Anselme.
Octobre
 
De par ses relations avec le marquis de Condorcet et son épouse née Sophie de Grouchy, Olympe de Gouges rejoinT, pour quelques mois, les Girondins.
02/10
Création du Comité de sûreté générale chargé de surveiller et punir les crimes de contre-révolution.
--   
La statue équestre de Louis XIV, située sur le Place du Peyrou à Montpellier, est renversée sur ordre de la municipalité.
06/10
Vidocq passe au 11è Chasseur à Cheval.
10/10
Décret proscrivant les appellations de monsieur, madame, mademoiselle et les remplaçant par celles de citoyen et citoyenne.
--   
Brissot est exclu du Club des Jacobins.
14/10
Reprise de Verdun par le général Dillon.
15/10
Bonaparte débarque à Ajaccio avec sa soeur Eliza qu'il a enlevé du pensionnat de St-Cyr.
--   
Le député Bourbotte réclame la mise en jugement de Louis XVI et demande sa mort et celle de Marie-Antoinette.
18/10
Les troupes françaises s'alignent sur la rive gauche du Rhin.
21/10
Prise de Mayence par le général Custine à la tête de l'armée des Vosges.
22/10
Prise de Francfort-sur-le-Main par les Français. Les Prussiens, chassés de Verdun, évacuent le territoire français.
27/10
Dumouriez entre en Belgique.
29/10
A la Convention, Louvet prononce un violent discours contre Maximilien Robespierre.
Novembre
06/11
Victoire française de Dumouriez à la bataille de Jemappes sur l'Autriche.
--   
Les débats s'ouvrent avec l'exposition des charges retenues contre Louis XVI.
--   
Vidocq participe à la bataille de Jemmapes au sein du 11è Chasseurs à Cheval.
07/11
Le député Mailhe défend l'idée du jugement de Louis XVI : la Constitution de 1791 prône l'inviolabilité du roi mais il peut être jugé car il est parjure.
11/11
Le Général Dumouriez entre à Mons.
13/11
Le Conventionnel Morisson montre que, sur le plan juridique, il est impossible de juger Louis XVI car il est protégé par la Constitution.
--   
Saint-Just prononce un discours à la Convention "Sur le jugement de Louis XVI" : "On ne peut point régner innocemment", Louis est "un ennemi étranger", un roi est "un rebelle et un usurpateur".
--   
A l'Assemblée, Cambon propose que les salaires des prêtres constitutionnels soient supprimés.
14/11
L'armée française entre à Bruxelles.
15/11
Le Général français Dumouriez entre à Bruxelles.
16/11
Mailhe, député de Hte-Garonne, est désigné par le "Comité de législation" pour présenter un rapport sur la procédure à suivre pour juger Louis XVI.
20/11
Contenant des documents permettant d'accuser le roi de haute trahison.
24/11
Prise et sac d'Oneille, en Piémont.
27/11
La France annexe la Savoie. Création du département du Mont-Blanc.
28/11
Entrée des troupes françaises à Liège.
29/11
Suppression du tribunal révolutionnaire.
30/11
Capitulation d'Anvers.
--   
Bernadotte devient Adjudant-major.
--   
La Convention réprime violemment une révolte populaire en Beauce.
Décembre
01/12
La Convention décrète la peine de mort contre ceux qui proposeraient d'établir la royauté en France ou tout autre pouvoir attentatoire à la souveraineté du peuple.
02/12
Combat et évacuation de Francfort, reprise par les Prussiens.
--   
Robespierre veut une loi agraire équilibrée contre les abus du capitalisme.
--   
Portalis est de retour à Lyon pour reprendre son activité de conseil juridique.
03/12
Custine à la tête de l'armée des Vosges se replie sur Mayence, laissant la rive droite du Rhin aux coalisés.
--   
Une délégation de patriotes belges et liégeois se présente devant la Convention pour lui réclamer l’indépendance de la Belgique.
--   
Débat sur le procès du roi.
--   
Les députés décrètent que "Louis Capet et ses défenseurs seront entendus à la barre de la Convention nationale".
--   
Robespierre déclare : "Vous n'avez point une sentence à rendre pour ou contre un homme, mais une mesure de salut public à prendre, un acte de providence nationale à exercer (...) Louis doit mourir, parce qu'il faut que la patrie vive".
06/12
Organisation de la légion franche des Américains qui regrouppe les soldats de couleur qui veulent défendre la révolution. Saint-George en devient le colonel et recrute Alexandre Dumas.
--   
Le député Bourbotte propose de décréter la comparution du roi à la barre de la Convention. Celle-ci institue une commission de 21 membres chargée de présenter "l'acte énonciatif des crimes dont Louis Capet est accusé".
--   
Sur proposition de Marat, la Convention vote sans débats que tous les scrutins du procès de Louis XVI auront lieu par appel nominal et à voix haute.
--   
Le ministre des Affaires Etrangères Talleyrand rencontre Bonaparte, dans les salons de son ministère à Paris.
07/12
A Bruxelles, une manifestation favorable à l'indépendance de la Belgique est sévèrement réprimée par l'armée française, dirigée par Dumouriez.
08/12
Les Français occupent Aix-la-Chapelle.
10/12
A Paris, ouverture du procès de l'ancien roi de France Louis XVI, destitué en août précédent. Le député Robert Lindet présente, devant la Convention, l'acte d'accusation contre Louis XVI, qui comparaît le lendemain.
11/12
Louis Capet [Louis XVI] comparaît à la barre de la Convention. Non rasé mais impassible, il écoute l'acte d'accusation et demande un avocat.
12/12
Décret sur l'organisation des écoles primaires sur le rapport du comité d'instruction publique. Création du corps des instituteurs.
--   
Louis XVI nomme ses défenseurs : Malesherbes et Tronchet.
15/12
La Convention, sous l'impulsion de Pierre Joseph Cambon, vote le Décret sur l'administration révolutionnaire française des pays conquis. Il précise la politique que les généraux doivent suivre dans les pays qu'ils occupent : destruction de l'Ancien Régime, abolition des droits féodaux, saisie des biens d’Église.
16/12
Décret qui expulse la famille des Bourbons du territoire français : les détenus au temple et le duc d'Orléans sont exceptés.
--   
Olympe de Gouges se propose d'assister Malesherbes dans la défense du roi devant la Convention, mais sa demande fut rejetée avec mépris.
--   
La Convention décrète la peine de mort contre quiconque proposerait de rompre l'unité de la République.
17/12
Sur la demande de Malesherbes et Tronchet, défenseurs de Louis XVI, la Convention autorise la nomination de l'avocat De Sèze comme 3è conseil.
19/12
Saint-Just est élu Président du Club des Jacobins.
25/12
Louis XVI rédige son testament.
26/12
Fin du procès de Louis XVI déchu, marqué par la plaidoirie de Romain de Sèze, l'un de ses défenseurs.
27/12
A la Convention, Salles dépose une motion demandant que ce soit le peuple qui rende le jugement du roi. Saint-Just prononce un discours pour s'opposer à la motion.
28/12
Discours de François Buzot à la Convention sur l'appel au peuple dans le jugement du roi ; Robespierre est contre.

1793 >>
<< 1791