Fondation de l'Académie française dont Richelieu lit et approuve les lettres de fondation refixées par son familier l'abbé de Boisrobert avec des libelles en sa faveur pour la circonstance.
Louis XIII, sur les conseils de Richelieu, crée l'Académie française, pour donner à la langue française des règles précises afin qu'elle puisse se substituer au latin, notamment en rédigeant un dictionnaire.
Louis XIV signe à Nancy l'ordre de tirer 660 volumes de sa bibliothèque pour doter d'un 1er fonds celle de l'Académie. Ils sont placés sous la garde de Perrault.
L'Académie décide la règle de l'invariabilité du participe présent (la discussion se faisant à la demande de Perrault et se prononçant contre son avis favorable à l'accord).
Le directeur de l'Académie vient rencontrer Louis XIV pour l'informer du choix de l'Académie pour remplacer Colbert (La Fontaine plutôt que Boileau) : le roi, en colère, ne donne pas son accord et reporte son avis.
Madame de Pompadour apporte son soutien indéfectible à Voltaire, ce permet à ce dernier un retour en grâce et d'obtenir un siège à l'Académie française.
Portalis prononce un discours sous la coupole, pour la séance publique de l'Académie française sur l'éloge de l'Avocat général Séguier (lu par le marquis de Fontanes).
Marie-Louise Gagneur interpelle l'Académie française sur la féminisation des noms de métiers restés masculins, tels que « auteur, écrivain, orateur, docteur,... ». Sa demande est retoquée.
L'Académie française déclare qu'en exécution de l'article 21 de l'ordonnance du 26 décembre 1944 le fauteuil qu'occupait le maréchal Pétain sera vacant dans 4 semaines.
L'Académie française rendue à la lettre "E" de la révision de son dictionnaire y admet comme nouvelles entrées les mots "emmerder", "emmerdeur" et "emmerdant".
L'Académie française approuve un rapport énonçant qu'il n'existe aucun obstacle de principe à la féminisation des noms de métiers et de professions en français.