Dans le différend territorial entre la Grande-Bretagne et le Portugal concernant la propriété de la baie de Maputo en Afrique de l'Est, le président français Patrice de Mac-Mahon, qui agissait comme arbitre, se prononce en faveur de la partie portugaise.
Les Britanniques ordonnent à l'Empire portugais de retirer ses troupes du territoire entre le Mozambique et l'Angola inclus dans la célèbre carte rose.
Réunis à Lusaka, le Portugal et le Front de libération du Mozambique (Frelimo) signent un accord qui prévoit l'indépendance de ce pays pour le 25 juin ; instauration d'un Gouvernement transitoire dirigé par Chissano.
Pour effacer les souvenirs de l'ère coloniale portugaise qui s'est terminée en 1975, la capitale du Mozambique, précédemment nommée d'après le commerçant portugais Lourenço Marques, est rebaptisée Maputo.
L'Afrique du Sud et le Mozambique signent un pacte de non-agression : Pretoria n'aidera plus la Résistance nationale du Mozambique et Maputo ne soutiendra plus l'ANC.
Le président Joaquim Chissano rapporte que les grèves seront réglementées par une législation appropriée, ce qui constitue l'un des premiers signes d'ouverture politique.
Des membres d'Ansar al-Sunna attaquent 3 commissariats de la ville de Mocímboa da Praia, qu'ils parviennent à tenir pendant quarante-huit heures, déclenchant ainsi l'insurrection islamiste de Cabo Delgado.