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Guerre d'Algérie (87 événements)
Guerre d'Algérie

(87 événements)

Novembre
01/11
La « Toussaint rouge » marque le début de la guerre de libération algérienne dite « guerre d'Algérie ».
Décembre
09/12
Les autorités tunisiennes et françaises annoncent que plus de 2500 fellaghas ont rendu les armes.
Janvier
15/01
François Mauriac dénonce la torture en pleine guerre d'Algérie dans L'Express.
Mars
31/03
L'état d'urgence est proclamé dans les Aurès et la Grande Kabylie et la censure est instaurée.
Avril
02/04
L'état d'urgence est proclamé en Algérie.
Août
20/08
Massacres du Constantinois, entre les indépendantistes du F.L.N. algérien, l’armée française, et des civils pieds-noirs armés.
21/08
Dans la zone de Philipeville, la répression des massacres d'Européens fait env 5000 morts.
23/08
Le Gouvernement français décide le rappel du demi-contingent libéré en avril et le maintien sous les drapeaux du 1e contingent de 1954.
Septembre
11/09
Des appelés du contingent qui refusent de partir en Algérie manifestent à Paris.
30/09
L'AG de l'ONU vote l'inscription à l'ordre du jour de l'affaire algérienne : la délégation française quitte l'Assemblée.
Octobre
08/10
Les communistes s'opposent à l'envoi de militaires du contingent en Algérie. La manifestation tourne à la bataille rangée contre les forces de l'ordre.
Décembre
29/12
"L'Express" reproduit des photographies de l'exécution illégale d'un rebelle algérien par un gendarme auxiliaire français, en août 1955.
Janvier
22/01
Camus lance un appel à la trêve civile, à Alger, qui est accueillie avec hostilité.
Mars
14/03
Le ministre français des Affaires Etrangères Pineau rencontre au Caire le colonel Nasser qui lui affirme qu'aucun commando algérien n'a été instruit en Egypte.
Avril
11/04
Le service militaire est porté à 27 mois à cause de la situation en Algérie. 70000 "disponibles" du contingent de 1953 sont rappelés.
22/04
Ferhat Abbas, ancien secrétaire de l'UDMA (favorable à l'Union française), rejoint le FLN.
Mai
08/05
Le Gouvernement décide le rappel de 50000 réservistes : les troupes françaises en Algérie passent à 380000 hommes.
Juin
19/06
Exécution, à Alger, des premiers membres du FLN condamnés à mort.
Juillet
18/07
Le leader yougoslave Tito reçoit le Président égyptien Nasser et l'indien Nehru à Brioni : ils condamnent la politique française en Algérie.
Août
20/08
Le congrès du FLN à la Soummam (Kabylie) définit les buts de guerre, fixe les conditions du cessez-le-feu, des négociations de paix et nomme le FLN comme seul et unique représentant du peuple algérien.
Octobre
16/10
La marine française intercepte un cargo chargé d'armes d'origine égyptienne destinées au FLN.
Décembre
01/12
Le Général Salan est nommé Commandant en chef en Algérie.
05/12
Le Gouvernement français dissout les conseils généraux et les municipalités en Algérie.
27/12
Amédée Froger, Président de l'association des maires d'Algérie, est assassiné.
Janvier
07/01
Début de la bataille d'Alger.
16/01
Un attentat au bazooka est commis par l'ORAF contre le général compatriote français de ses membres Raoul Salan.
Février
16/02
Les parachutistes du colonel Bigeard capturent Ben M'hidi, coordonnateur des actions terroristes à Alger.
26/02
Le quotidien "L'Humanité" publie la lettre d'un soldat français qui dénonce l'utilisation de la torture par l'armée française en Algérie.
Mars
10/03
Mort de l'un des chefs du déclenchement de la guerre d'Algérie, Larbi Ben M'hidi dit le héros d'Alger, tué à 20 km d'Alger par pendaison après tortures.
28/03
Le Général Pâris de Bollardière demande à être relevé de son commandement en Algérie pour protester contre la torture.
Mai
28/05
Massacre de Melouza.
Septembre
19/09
Le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), dirigé par Abbas, est formé au Caire.
Décembre
14/12
Le rapport de la Commission de sauvegarde des droits et libertés individuels en Algérie est publié dans "Le Monde".
Février
08/02
Bombardement de Sakiet Sidi Youssef mené par l'armée française sur ce village tunisien pendant la guerre d'Algérie.
Avril
18/04
A Paris, un Comité républicain pour l'appel à De Gaulle, face à la crise algérienne, est créé.
Mai
13/05
Mise en place du comité de salut public à Alger.
Juin
06/06
De Gaulle, à Mostaganem, termine son discours en lançant : "Vive l'Algérie française".
Juillet
02/07
Tillion témoigne à décharge au procès de Saadi à Alger.
14/07
Un contingent d'anciens combattants musulmans défile pour illustrer "l'Union de la métropole et de l'Algérie".
Octobre
23/10
De Gaulle, dans une conférence de presse à Matignon, propose au FLN "la paix des braves" et les appelle à se rendre "en hissant des drapeaux blancs".
Août
27/08
Le Président de Gaulle, qui craint un soulèvement militaire, débute une série de visite des chefs de l'Armée française en Algérie.
Septembre
16/09
Charles de Gaulle reconnaît, dans un discours, le droit des Algériens à l'autodétermination.
Octobre
15/10
L'Assemblée nationale approuve une déclaration du Gouvernement sur le principe d'autodétermination en Algérie.
Janvier
05/01
"Le Monde" publie le rapport de la Croix-Rouge sur la torture en Algérie.
Février
01/02
Fin de la « semaine des barricades » à Alger.
Avril
15/04
Jeanson donne une conférence de presse clandestine à Paris pour justifier son engagement auprès du FLN en Algérie.
Septembre
06/09
Parution du Manifeste des 121, sous-titré « Déclaration sur le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie », dans le magazine Vérité-Liberté.
Octobre
09/10
Un manifeste de 200 intellectuels de droite pour la défense de "l'Algérie française" est publié.
Novembre
04/11
Dans une allocution télévisée, le Président de Gaulle annonce un référendum sur l'autodétermination des populations algériennes.
Décembre
11/12
Manifestations de décembre 1960 pour l'indépendance de l'Algérie, à Alger et dans plusieurs villes algériennes.
19/12
L'ONU reconnaît au peuple algérien le droit à l'autodétermination.
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Le Président de Gaulle déclare à Peyrefitte : "L'Algérie française, ce n'est pas la solution, c'est le problème".
Janvier
08/01
En France, le « Oui » l'emporte, au référendum sur l'autodétermination en Algérie.
20/01
Une rencontre à Madrid entre Jean-Jacques Susini, le général Raoul Salan et Pierre Lagaillarde donne naissance à l'OAS, le mouvement clandestin français dans la phase finale de la guerre d'Algérie. Elle veut contrecarrer l'indépendance imminente de l'Algérie par des actions terroristes.
Février
11/02
Les Généraux Salan, Lagaillarde, Ortiz et Susini créent l'Organisation Armée Secrète (OAS).
20/02
Pompidou est envoyé secrètement par le Président De Gaulle à Lucerne pour rencontrer des mandataires du Gouvernement provisoire algérien.
Avril
21/04
Putsch des généraux à Alger.
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Le préfet de police de Paris, Papon, et le directeur de la Sûreté nationale, montent une cellule de crise sur le putsch des Généraux, dans un salon de la Comédie-Française, où le Président de Gaulle assiste à une présentation de "Britannicus".
22/04
A Paris, la police arrête le Général Faure, 6 autres officiers et quelques civils.
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Le Président de Gaulle réunit un conseil des ministres d'urgence sur le putsch des généraux : il fanfaronne ("ce qui est grave en cette affaire (...) c'est qu'elle n'est pas sérieuse") mais s'inquiète pour la République.
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Le conseil des ministres institue l'état d'urgence et décide de déférer à la Justice militaire les chefs de la mutinerie.
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Le Général Challe s'adresse à l'armée française à la radio d'Alger, lui enjoignant de ne plus suivre les ordres du Gouvernement.
23/04
Challe, de plus en plus isolé, refuse d'armer les activistes civils.
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Salan arrive d'Espagne à Alger.
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Les putschistes prennent Oran mais échouent à Constantine.
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Dans une allocution télévisée, le Président de Gaulle, vêtu de son uniforme de Gal, condamne le "quarteron des généraux en retraite" et s'attribue les pleins pouvoirs en vertu de l'article 16 de la Constitution.
24/04
Le Premier Ministre Debré paraît à la télévision et appelle la population à se rendre sur les aéroports dès que les sirènes retentiront pour "convaincre les soldats trompés de leur lourde erreur".
Octobre
05/10
Un couvre feu est établi à 20h pour les Algériens à Paris.
17/10
Répression sanglante d'une manifestation organisée par le F.L.N. à Paris.
28/10
Le Grand rabbin Kaplan fait publier un communiqué dans "Le Monde" contre la violence liée au conflit algérien.
Janvier
09/01
Le Gouvernement israélien dément tout soutien au FLN et à l'OAS.
20/01
René Villard, chef de "France Résurrection" et membre de "Ceux de la Résistance", est exécuté à Alger par l'OAS (Le Pivain) sur ordre de Susini, abattu par le légionnaire déserteur Faytinger sur la route des Dunes à Fort de l'Eau.
Février
08/02
Manifestation tragique au métro Charonne.
24/02
Une série d'attentats fait 25 morts à Alger pour la plupart musulmans (fin de la guerre d'Algérie).
Mars
07/03
Ouverture de la Conférence d’Évian sur l'Algérie.
19/03
Cessez-le-feu officiel, faisant suite aux accords d'Évian signés la veille et marquant la fin de la guerre d'Algérie.
25/03
Jouhaud, chef de l'OAS en Oranie, est arrêté.
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Plusieurs attentats de l'OAS surviennent en Algérie : 110 morts et 147 blessés.
26/03
Lors de la fusillade de la rue d'Isly à Alger, l'armée française ouvre le feu sur une manifestation pacifique demandant le maintien de l'Algérie française, faisant une cinquantaine de morts et près de deux cents blessés.
Avril
08/04
Les Français approuvent les accords d'Évian pour mettre fin à la guerre d'Algérie.
13/04
Jouhaud, chef de l'OAS, est condamné à mort par le Haut Tribunal militaire.
20/04
Salan, chef de l'OAS, est arrêté à Alger.
Mai
14/05
Les Européens d'Algérie et les Juifs débutent leur exode vers la France.
Juillet
01/07
Approbation par référendum de l’indépendance de l’Algérie.
05/07
Massacre d'Oran, quelques heures avant la proclamation officielle de l'indépendance de l'Algérie.
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Après plus d'un siècle de colonisation française, à l'issue d'une guerre d'indépendance longue et meurtrière et à la suite du référendum d'autodétermination du 1er juillet 1962, l'Algérie proclame son indépendance.
Novembre
28/11
Le Président De Gaulle gracie l'ex-Gal OAS Jouhaud, à la demande du Premier Ministre Pompidou : sa peine est commuée en détention à perpétuité.