Janvier
01/01Rétablissement du trafic ferroviaire entre la France et l'Espagne, qui avait été interrompu durant 3 ans et demi à la suite de la guerre civile.
03/01 Dans la région des Vosges, des patrouilles françaises tendent une embuscade à deux détachements allemands et font plusieurs prisonniers.
04/01 Le Gouvernement polonais en exil du général Sikorski signe avec le gouvernement Daladier un traité militaire prévoyant la création en France d'une armée de 80 000 hommes.
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Accord franco-polonais selon lequel l'armée polonaise en exil en France sera équipée et entretenue par la France.
09/01 Arrivée en France du premier contingent colonial de troupes chypriotes venu renforcer le Corps expéditionnaire britannique.
10/01 Le journal le "Soir Républicain", qui a remplacé "Alger Républicain", cesse de paraître pour avoir refusé de se soumettre à la censure.
11/01 Le gouvernement annonce que le vendredi sera un " jour sans viande " et qu'il est interdit de vendre du boeuf les lundis et les mardis.
13/01 Signature à Paris d'un accord commercial franco-espagnol. L'Espagne recevra du blé, des engrais et des biens manufacturés en échange de minerai de fer et d'autres minéraux.
16/01 Arendt épouse Heinrich Blücher à Paris.
20/01 La Chambre vote (unanimité moins 2) la déchéance des 60 députés communistes.
Février
05/02 Réunion à Paris du Conseil Suprême franco-britannique avec la participation de Winston Churchill.
06/02 Le Conseil de guerre franco-britannique accepte le débarquement de Narvik ( Norvège ), le soutien à la Finlande et l'occupation de la mine de fer de Gallivare ( Suède ).
16/02 Le grand-père de Violette, Félix Nozière, meurt à Prades, sans lui avoir pardonné.
29/02 La carte d'alimentation est instituée.
Mars
01/03 Inauguration au Palais de Chaillot (Paris) du Salon des Indépendants.
02/03 Les services de renseignements révèlent les préparations allemandes pour une invasion des pays scandinaves.
16/03 Camus arrive à Paris.
20/03 Le gouvernement Édouard Daladier démissionne, Paul Reynaud forme le suivant.
21/03 Paul Reynaud devient Président du Conseil de la France.
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Laniel est nommé sous-secrétaire d'Etat aux Finances.
28/03 Le Conseil suprême interallié se réunit à Londres. Dans un communiqué commun, la France et le Royaume-Uni s’engagent à ne pas conclure d’armistice ou de paix séparée et de couper la route du fer suédois par le mouillage de mines dans les eaux territoriales norvégiennes ; l’opération est prévue pour le 8 avril.
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Au Conseil suprême interallié, la Grande-Bretagne et la France s'engagent à ne pas conclure de paix séparée avec l'Allemagne.
30/03 Les funérailles nationales de Branly ont lieu à Paris : office à Notre-Dame (Sarraut prononce l'éloge) ; inhumation au cimetière du Père-Lachaise (division 10).
31/03 Le Président Reynaud crée un ministère de l'Information.
Avril
Camus entre au journal "Paris-Soir" comme secrétaire de rédaction. Il suit l'équipe à Clermont-Ferrand puis à Lyon.
01/04 Franco décrète la création de la basilique de la Valle de los Caídos, pour perpétuer la mémoire des morts de la guerre civile.
03/04 Picasso fait au ministre de la Justice, Serol, une demande de naturalisation.
06/04 Un Décret interdit le nomadisme en France.
09/04 Les Alliés s'engagent à venir au secours de la Norvège.
10/04 Destruction d'une partie de la flotte allemande lors d'une attaque navale franco-britannique sur Narvik (Norvège) occupée par les troupes allemandes.
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Le film "Les Musiciens du ciel" de Lacombe sort en salles.
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Picasso, pour sa demande de naturalisation, doit remettre aux autorités un double de son bail de la rue La Boétie (loyer annuel 27500) et une quittance de son percepteur (impôt 1939 de 685000).
12/04 Paul Reynaud propose de relever le général Gamelin de son commandement. Édouard Daladier s'y oppose fermement.
14/04 Débarquement du corps expéditionnaire franco-britannique à Namsos (Norvège).
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Malraux est incorporé au dépôt de cavalerie motorisée de Provins. Il fait la connaissance de Beuret.
28/04 Débarquement d'un corps expéditionnaire français à Narvik.
Mai
01/05 Début de l'évacuation du corps expéditionnaire franco-britannique à Namsos. L'effort se concentre alors sur Narvik où les Français sont parvenus à prendre pied.
La citoyenneté française est refusée à Picasso, sur la foi, notamment, d'une fiche des RG qui le décrit comme un "anarchiste" et "un peintre soi-disant moderne".
05/05 Camus achève de rédiger "L'étranger", dans son hôtel à Montmartre.
10/05 Offensive générale allemande à l'Ouest contre les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg et la France : les Alliés la nommeront la bataille de France.
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L'élite des forces franco-britannique, stationné sur la frontière belge, reçoit l'ordre de se porter en avant, avec comme objectif (déjà illusoire !) d'organiser la défense le long de l'Escaut et de la Meuse.
12/05 Les Allemands atteignent la Meuse française, et la franchissent.
13/05 Débarquement franco-britannique à Narvik. La Légion Étrangère prend pied sur les hauteurs de Bjerkvik.
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Bataille de Monthermé entre forces françaises et allemandes.
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Percée de Sedan des troupes blindées allemandes du général Guderian. Le général Rommel se distingue.
14/05 Le front français est enfoncé à Sedan.
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La division du Général Juin entre en Belgique et s'illustre à Gembloux.
15/05 Après des combats acharnés, les Panzer Divisionen dépassent Sedan. Elles obliquent vers le nord-ouest, pour encercler les forces alliées engagées en Belgique, et au mépris du risque de se faire elles-mêmes encercler.
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Rafle des femmes indésirables à Paris.
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Les ressortissants allemands de 17 à 65 ans commencent à être regroupés dans des lieux de rassemblement (Vélodrome d'hiver, Buffalo, Roland-Garros, Gerland à Lyon, etc.) puis internés.
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Giraud est nommé Général de la IXè Armée.
16/05 Le Général allemand Rommel affronte à Vouziers les débris de la 1ère DCR.
17/05 Le colonel Charles de Gaulle, tout récent commandant de la 4e division cuirassée, remporte à Montcornet un petit succès, mais, faute d'exploitation, il n'est significatif que de ce qui aurait pu se passer si..
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Le maréchal Pétain est nommé vice-président du Conseil.
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Une lutte intense a lieu entre Rommel et les troupes françaises, dans le but d'installer une tête de pont au Pommereuil, sur la Sambre.
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Le Général allemand Rommel donne l'ordre de faire abattre le colonel Savare, Commandant du 254e RI, pour avoir refusé de se rendre après plusieurs sommations.
18/05 Le général Władysław Sikorski met la première Division de grenadiers polonais à la disposition de l'armée française.
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Le général Philippe Pétain devient vice-président du Conseil.
19/05 La 7e Compagnie de Rommel prend Cambrai en faisant 650 prisonniers.
20/05 Le général Maxime Weygand remplace le général Gamelin comme commandant en chef des armées françaises.
21/05 Les villes d'Arras et d'Amiens sont prises. Les Allemands atteignent la Manche ; l'armée française est coupée en deux, ses meilleures unités encerclées en Belgique. Mais Hitler interdit aux Panzerdivisionen de compléter l'encerclement par la capture des ports et plages.
22/05 Début du siège de Boulogne-sur-Mer.
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La 7e Panzer de Rommel traverse la Scarpe et atteint le mont St-Éloi.
24/05 Début de l'Opération Alphabet (évacuation des troupes britanniques, françaises et polonaises du port de Narvik) qui se terminera le 8 juin.
25/05 Début de la bataille de Dunkerque.
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Le maréchal Pétain, dans la droite ligne de son programme de "Révolution nationale" symbolisé par la devise "Travail, Famille, Patrie", institue la fête des mères. Elle est appelée à lui survivre.
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De Gaulle est promu Général de brigade par intérim.
26/05 Début de l'opération Dynamo, l'évacuation alliée de Dunkerque vers le Royaume-Uni. Elle durera jusqu'au 3 juin, en dépit de la Luftwaffe qui ne parviendra pas à l'empêcher.
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Le siège de Calais se termine par la reddition de la garnison britannique et française.
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L'état-major de la 1ère armée se replie sur Steenwerk (nord-ouest de Lille).
27/05 Bataille d'Abbeville (
→ 04/06). Alors que le port de Dunkerque est encerclé, les Alliés tentent de sécuriser les ports de la Manche encore sous leur contrôle. Le général Weygand, qui a remplacé Gamelin, essaie d'ouvrir une route d'évasion à Abbeville. Le colonel de Gaulle prend part au combat et participe au succès des troupes anglo-françaises. Cette victoire a eu une portée mineure dans la bataille de France.
28/05 Massacre de Wormhout à Esquelbecq.
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La 7è Panzer de Rommel participe à l'encerclement de Lille.
29/05 Les Alliés reprennent Narvik aux Allemands et détruisent les installations portuaires.
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Rommel et une partie de sa division sont envoyés à l'ouest d'Arras pour se reposer : il se balade en auto dans les rues de Lille.
30/05 Le Général de Gaulle arrête les Allemands à Abbeville.
31/05 Le Corps expéditionnaire franco-polonais en Norvège reçoit l’ordre d’évacuer.
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Reddition de Lille défendue par le groupement du général Molinié.
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Les dernières Actualités françaises réalisées hors contrôle du (futur) occupant montrent un hommage à Paris à Charles Péguy, disparu le premier mois de la première Guerre mondiale.
Juin
01/06 Les Allemands rendent les honneurs aux défenseurs héroïques de Lille du général Molinié. Le général Waeger qui avait pris cette décision est limogé, le lendemain, par Hitler.
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Un bombardement allemand cause la mort de 32 Marseillais et en blesse une soixantaine d'autres, le jour même où le bataillon de marins-pompiers, récemment créé, quitte la caserne provisoire de la rue de Lyon et prend possession de celle du boulevard de Strasbourg.
02/06 Saint-Exupéry est cité à l'ordre de l'armée aérienne comportant la croix de guerre avec palme pour sa mission sur Arras.
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Rommel reçoit la visite de Hitler : Rommel est persuadé que l'armée française a perdu ses meilleurs éléments et qu'elle ne pourrait pas résister à une nouvelle offensive allemande.
03/06 Fin de l'opération Dynamo : 224 686 Britanniques et 121 445 soldats français et belges ont été évacués vers le Royaume-Uni. La RAF assure un minimum de couverture aérienne pour cette opération et abat à cette occasion 140 appareils de la Luftwaffe. Les Britanniques ne perdent dans le même temps que 80 avions.
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Opération Paula de la Luftwaffe qui bombarde les environs de Paris, les aérodromes en particulier. 254 morts et 652 blessés à Paris.
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Les Allemands bombardent Renault-Billancourt.
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Un 1er convoi transfère des peintures du Louvre, de l'Orne et la Sarthe, à l'abbaye cistercienne de Loc-Dieu.
04/06 À l'aube du 4 juin, les troupes allemandes entrent dans Dunkerque. Le drapeau à croix gammée est hissé sur le phare de la ville. Le reste des 12e DIM, 68e, 21e, 32e et 60e divisions d'infanterie et du 8e régiment de zouaves qui ont protégé l'évacuation jusqu'au dernier moment et n'ont pas pu embarquer, sont faits prisonniers sur la plage de Malo-les-Bains. En neuf jours, la Wehrmacht a capturé quelque 35 000 hommes et fait 18 000 morts.
05/06 Offensive allemande à partir de la Somme en direction de Rouen et de Soissons. À cette occasion, la chasse française abat 40 appareils allemands pour 15 avions perdus.
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Remaniement ministériel : le général de Gaulle est nommé sous-secrétaire d'État à la Guerre et à la Défense nationale. Il multiplie dès lors les navettes entre Londres et Paris pour tenter de décider les Britanniques à soutenir leur effort en France.
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La 7e Panzer de Rommel attaque dans le secteur de la Somme, entre Longpré et Hangest, défendu par la 5e division d'infanterie coloniale.
06/06 La ligne de défense française s'appuyant sur la Somme et sur l'Aisne ne peut tenir devant les panzer qui, ayant fini de « nettoyer » Dunkerque, renouvellent vers le sud leurs attaques « en pointe », là où des troupes françaises épuisées les attendent « en ligne ». La défaite française est maintenant inéluctable.
07/06 Les Britanniques acceptent de remplacer les pertes des trois escadrilles de chasse restées en France.
08/06 Le front français est totalement disloqué. Début du débat en France : pour ou contre la poursuite de la guerre ? L'exode des civils français du nord vers le sud s'intensifie. Paris « se vide » en cinq jours.
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Appel désespéré du général Vuillemin pour obtenir un appui aérien des Britanniques ; sans succès.
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Transfert d'une escadrille britannique au Mans, puis arrivée en France dans l'après-midi de deux escadrilles supplémentaires. Les autorités britanniques rappellent à leurs alliés français que 12 escadrilles de chasse et 8 de bombardiers opèrent en France et sur la Manche à partir du Royaume-Uni.
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Fin de l'opération Alphabet (évacuation des troupes alliées de Norvège).
09/06 La ville de Rouen est occupée.
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Combat de Pont-de-l'Arche.
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Le vice-Président du Conseil Pétain insiste auprès du Président du Conseil Reynaud pour que le Gouvernement s'enquiert des conditions d'un armistice avec l'Allemagne.
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Le Général de Gaulle est envoyé en mission, par le Gouvernement français, à Londres. Il rencontre le Premier Ministre Churchill.
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Léon Blum emmène sa famille à Montluçon, municipalité de Marx Dormoy.
10/06 L'Italie de Mussolini déclare la guerre à la France.
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Le gouvernement français quitte Paris pour Tours et ses environs.
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Les Polonais de la deuxième division de chasseurs sont mis à la disposition de l'armée française.
11/06 Attaqué par l'aviation allemande, le cargo Niobé coule non loin du Havre, faisant au moins 800 victimes.
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Avant-dernière réunion du Conseil suprême interallié à Breteau dans le Loiret, dite conférence de Briare. Churchill exhorte les dirigeants français à continuer la guerre.
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Le Président du Conseil Reynaud, avec dans sa voiture De Gaulle, à l'issue d'un voyage lent et pénible sur des routes encombrées de réfugiés, arrive à Orléans.
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En compagnie du maire SFIO de Montluçon, Léon Blum rentre à Paris, croyant Paul Reynaud et Georges Mandel toujours présents dans la capitale.
12/06 Weygand ordonne le repli général face à la ruée allemande sur Paris.
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Signature d’un pacte de non-agression entre la France et la Thaïlande ; après la défaite de la France (Armistice du 22 juin), il n’est pas ratifié par le gouvernement Phibun.
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50 000 soldats alliés encerclés à Saint-Valery-en-Caux doivent se rendre faute de munitions, après s'être battus pendant deux jours pour tenter de protéger des embarquements, sous le feu de Rommel qui leur a coupé la route de la Seine.
13/06 Paris, vidée de ses habitants, est déclarée « ville ouverte ». Tout combat y est interdit. Cet interdit ne concerne que Paris intramuros, et le harcèlement des troupes allemandes se poursuit en banlieue, malgré les protestations des autorités allemandes.
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La rumeur court à Bordeaux que Paris est aux mains des communistes. Georges Mandel, ministre de l'Intérieur, se fend même d'un appel téléphonique à ce sujet au préfet de police de Paris, Langeron, resté en poste dans la capitale. Ce dernier dément évidemment la rumeur.
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Lors d'un Conseil des ministres à Cangey, le Général Weygand réclame l'armistice, contre le Président du Conseil Reynaud. Il est soutenu par le vice-Président du Conseil Pétain, qui déclenche le ralliement de plusieurs ministres.
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La Wehrmacht entre dans St-Denis.
14/06 Opération Vado par la marine française contre les ports de Gênes et de Savone en Italie.
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Les Allemands entrent dans Paris ; la ligne de progression allemande va de Provins à Rambouillet en passant par Corbeil, nettement au sud de Paris.
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Signature d'un cessez-le-feu autour de Paris, sous menace de bombardement de la capitale.
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Confiscation de tous les drapeaux français au fronton des édifices, immédiatement remplacés par des drapeaux à croix gammée. Même les drapeaux historiques des Invalides sont saisis.
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Après une protestation des conseillers municipaux de Paris, le drapeau géant à croix gammée qui flottait depuis le matin sous l'Arc de Triomphe est retiré dans la soirée.
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Aucune parution de journaux à Paris. Pour informer les quelques Parisiens encore présents en ville, des voitures diffusent des messages par haut-parleur. Le message commence ainsi : « Les troupes allemandes occupent Paris ».
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Paris se met à l'heure de Berlin.
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Premier défilé de troupes allemandes sur l'avenue des Champs-Élysées. C'est un rituel qui sera désormais quotidien afin de bien rappeler aux Parisiens qu'ils sont occupés.
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Suicide du neurochirurgien parisien Thierry de Martel qui préfère la mort à l'occupation. Le cas n'est pas isolé à Paris.
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Le gouvernement français s'installe à Bordeaux.
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Les Allemands bombardent Chartres.
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La 7e Panzer de Rommel, partant de la Haute-Normandie, arrive dans le Cotentin.
15/06 À cette date, 83 000 soldats des forces armées polonaises sont présents sous les armes en France.
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De Gaulle est à Rennes pour voir l'éventualité d'un « réduit breton » qui avait été évoqué pendant la conférence de Briare. S'embarque dans la soirée pour l'Angleterre à bord du contre-torpilleur Milan.
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La 7e Panzer de Rommel s'attaque à Cherbourg.
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Alors que l'armée allemande est entrée dans Paris la veille, des officiers allemands se présentent à la Banque de France (BdF) pour faire main basse sur la deuxième plus grande réserve d'or du monde. Mais ils arrivent trop tard, l'or a disparu.
16/06 Rencontre à Londres entre Churchill et de Gaulle et discussion du projet d'union entre la Grande-Bretagne et la France : l'Union franco-britannique. De Gaulle rentre dans la journée à Bordeaux présenter ce projet au gouvernement français mais ne suscite pas l'adhésion.
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En France, Philippe Pétain devient président du Conseil après la démission de Paul Reynaud dans la soirée et forme un nouveau gouvernement.
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Philippe Pétain demande au Royaume-Uni de libérer la France de l'obligation de ne pas signer d'armistice seule avec l'Allemagne.
17/06 Des troupes de l'armée allemande franchissent la Loire, d'autres atteignent la frontière suisse.
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3 avions allemands bombardent la gare de triage de Rennes où stationnaient côte à côte un train de munitions et des trains de militaires britanniques et français : bilan près d'un millier de tués.
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La ligne Maginot est prise à revers.
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Le paquebot Lancastria est coulé à Saint-Nazaire par l'aviation allemande, faisant des milliers de victimes dont un grand nombre furent identifiées.
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De Bordeaux, le maréchal Pétain lance un appel à la radio afin de « cesser le combat ». Cet appel est évidemment largement relayé par les Allemands. « C'est le c½ur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat ».
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En dépit de l'alliance entre l'Union soviétique et l'Allemagne nazie, Charles Tillon, chargé de réorganiser le parti communiste dans le Sud-Ouest, lance un appel à la résistance contre « le fascisme hitlérien » : « […] Mais le peuple français ne veut pas de l'esclavage, de la misère et du fascisme, pas plus qu'il n'a voulu la guerre des capitalistes. Il est le nombre, uni, il sera la force… - Pour un gouvernement populaire, libérant les travailleurs, rétablissant la légalité du Parti communiste, luttant contre le fascisme hitlérien. Peuple des usines, des champs, des magasins et des bureaux, commerçants, artisans et intellectuels, soldats, marins et aviateurs encore sous les armes, unissez-vous dans l'action. ».
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Dans l'après-midi le General de Gaulle qui s'oppose à l’armistice embarque dans un avion britannique pour Londres. Il est reçu par Winston Churchill.
18/06 Hitler rencontre Mussolini à Munich pour discuter des termes de l'armistice après la reddition française ; les troupes italiennes n'ont pas dépassé Menton.
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En réplique à l'appel de Pétain qui appelle à la fin des combats, le général de Gaulle lance son appel du 18 Juin, acte fondateur de la France libre.
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La version imprimée de l'appel de Pétain est modifiée : « C'est d'un c½ur serré que je vous dis qu'il faut tenter de cesser le combat », car la formulation orale a complètement désorienté les combattants, alors que l'armistice est encore loin d'être signé.
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Moulin, préfet d'Eure-et-Loire, refuse de signer un texte allemand accusant les troupes coloniales françaises de crimes de guerre et tente de se suicider.
19/06 Le général de Gaulle demande à l'Empire français de poursuivre le combat aux côtés du Royaume-Uni.
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Les troupes allemandes découvrent, à la Charité-sur-Loire, un train abandonné transportant les archives secrètes du grand quartier général français.
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Les troupes allemandes entrent à Brest.
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Le Maréchal Pétain donne l'ordre au Général de Gaulle de regagner la France.
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Le Général Rommel s'empare de Cherbourg ; Bordeaux est bombardée par l'aviation allemande.
20/06 Début de l'offensive italienne à la frontière française facilement repoussée par une armée française des Alpes pourtant en infériorité numérique.
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Entrée en vigueur de l'ordonnance allemande régissant les devoirs des Français occupés.
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Bombardement allemand sur Bordeaux.
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Dans un nouveau discours radiodiffusé de Bordeaux, le maréchal Pétain annonce les tractations en vue de l'armistice. Il en détaille les motifs, ainsi que les leçons que, selon lui, il faudra en tirer. Il y fustige « l'esprit de jouissance » : « […] Depuis la victoire [de 1918], l'esprit de jouissance l'a emporté sur l'esprit de sacrifice. On a revendiqué plus qu'on a servi. On a voulu épargner l'effort ; on rencontre aujourd'hui le malheur. ».
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Deux jours avant l'armistice qui consacrera la défaite des armées françaises face à la Wehrmarcht, un inconnu, Étienne Achavanne, prend l'initiative de saboter des lignes téléphoniques allemandes. Fusillé le 4 juillet 1940 près de Rouen, il peut être considéré comme le premier résistant français à l'occupation allemande.
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Saint-Exupéry emmène pilotes, mécaniciens et matériel d'aviation divers de Bordeaux jusqu'en Afrique du Nord, avec un FARMAN quadrimoteur de guerre inachevé.
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Mandel et 26 députés et un sénateur (dont Mendès, Zay Daladier, Wiltzer, Campinchi) s'embarquent sur le paquebot "Le Massillia" au Verdon à destination du Maroc, d'où ils pensent poursuivre le combat contre l'ennemi.
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Sédar Senghor est arrêté et fait prisonnier par les Allemands à La Charité-sur-Loire.
21/06 Les négociations franco-allemandes d'armistice commencent.
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Le général de Gaulle, en mission à Londres, dicte à Paul Reynaud, au téléphone, le texte de la proposition de Jean Monnet de fusion de la France et du Royaume-Uni, l’Union franco-britannique.
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A Londres, de Gaulle reçoit Maurois à qui il propose de devenir le porte-parole de la France libre. Maurois décline la proposition et gagne les Etats-Unis.
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La division SS Adolf Hitler investit la ville de Clermont-Ferrand et cherche à y débusquer les éléments de résistance subsistants.
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La WVD, direction des transports de l'armée allemande, chargée de contrôler l'exploitation des chemins de fer et dirigée par Göritz, s'installe à Paris.
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Un groupe de parlementaires emmené par Laval interpelle le Président Lebrun l'enjoignant à ne pas quitter la France.
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Les troupes allemandes occupent Lyon.
22/06 Après avoir été approuvé par le Conseil des ministres et le président de la République, l'armistice franco-allemand est signé dans le wagon de l'Armistice de la clairière de Rethondes (le même wagon où fut signée la fin de la Première Guerre mondiale), en forêt de Compiègne, la délégation française était menée par le général Charles Huntziger et celle de l'Allemagne nazie par le général Wilhelm Keitel, l'armistice fut signé à 18 h 50.
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1 500 000 soldats français sont prisonniers en Allemagne.
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Les actualités anglaises diffusent un nouvel appel du général de Gaulle.
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Moulin reprend ses fonctions de préfet, à Chartres.
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Par décision du ministre de la Guerre, la promotion de De Gaulle au grade de Général de brigade à titre temporaire est annulée.
23/06 Hitler visite Paris. Il arrive à 5 h 0 du matin à l'aérodrome du Bourget ; trois heures et demie plus tard, il était déjà reparti. Pas de liesse viennoise.
24/06 Signature de l'armistice franco-italien.
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L'armistice avec l'Allemagne entre en application à 19h00, celui avec l'Italie à minuit.
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La 7e Panzer de Rommel arrive à Bordeaux.
25/06 Décret du gouvernement de Vichy réunissant l’Affaires EtrangèresF, l’AOF et les protectorats du Togo et du Cameroun dans un haut-commissariat à l’Afrique française confié au gouverneur général de l’Affaires EtrangèresF Pierre Boisson, qui prend ses fonctions à Dakar le 23 juillet. Après la capitulation de la France, les administrateurs de l’Afrique prennent le parti de suivre le gouvernement Pétain en dépit des démarches du général de Gaulle.
26/06 à l'invitation d'Eugène Montel, dont le gendre possède le château de l'Armurié à Colomiers, près de Toulouse, Léon Blum s'y installe avec Vincent Auriol.
28/06 Le maréchal Goering dîne au Maxim's à Paris.
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Le général de Gaulle est reconnu par les Britanniques comme le chef de la France libre.
29/06 Le gouvernement français rejoint la « zone libre » et s'installe provisoirement à Clermont-Ferrand.
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Le Gouvernement quitte Bordeaux et s'installe à Clermont-Ferrand.
Juillet
01/07 Le gouvernement français se déplace à Vichy.
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Début de l’Opération Catapult, lancée par Churchill pour s’assurer que la flotte française ne tombe pas aux mains de l’Allemagne. Les navires français réfugiés dans les ports britanniques sont saisis, le reste de la flotte est neutralisé.
02/07 Les Polonais de la Brigade des chasseurs des Carpates, que le gouvernement de Vichy veut désarmer en Syrie, passent en Palestine.
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Le Gouvernement s'installe à Vichy, en zone libre, et y convoque l'Assemblée nationale.
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Le Général français de Gaulle prononce un discours à la BBC dans lequel il explique les raisons de son refus de l'armistice avec l'Allemagne et avec l'Italie.
03/07 Rupture des relations diplomatiques entre le gouvernement de Vichy et le gouvernement britannique.
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La Royal Navy attaque à Mers-el-Kébir près d'Oran la flotte française : 1 297 marins sont tués, l'escadre d'Alexandrie est neutralisée et tous les navires français ayant trouvé refuge dans les ports britanniques sont « saisis » par la Royal Navy.
04/07 Rupture des relations diplomatiques entre la France de Vichy et la Grande-Bretagne.
05/07 La Reichsbahn commence l'exploitation directe du réseau Alsace-Lorraine.
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Laval déclare aux députés réunis dans la salle du Casino de Vichy : "ou bien vous acceptez ce que nous vous demandons et vous vous alignez sur la constitution allemande ou italienne ou bien Hitler vous l'imposera".
06/07 Nouvelle attaque britannique sur Mers-el-Kébir. Cible principale de cette seconde attaque aérienne, le cuirassé Dunkerque, déjà endommagé par la première attaque trois jours plus tôt.
08/07 Attaque britannique sur le cuirassé français Richelieu en rade de Dakar.
10/07 La Chambre des députés et le Sénat donnent les pouvoirs constituants à Philippe Pétain, le président de la République Albert Lebrun se trouve ainsi « démissionné » d'office. C'est la fin de la Troisième République.
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Rédaction par le dirigeant communiste français Jacques Duclos du texte connu sous le nom d'« Appel du 10 juillet 1940 » qui sera diffusé à partir du mois d'août.
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Lors du vote des pleins pouvoirs à Pétain, Léon Blum fait partie des quatre-vingts parlementaires de l'Assemblée nationale (sous la IIIe République, nom donné à la réunion des deux chambres) qui votent contre, mais le dirigeant socialiste ne prend pas la parole de crainte que son intervention déclenche publiquement le reniement de la majorité de son groupe parlementaire.
11/07 Philippe Pétain qui prend le titre de chef de l'État français annonce via la radio qu'il compte mener de grandes réformes.
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Les 3 actes constitutionnels de l'Etat français, qui mettent fin à la IIIe République et débutent le régime de Vichy, sont promulgués.
12/07 Publication en France du premier numéro de l'hebdomadaire antisémite Au Pilori.
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Laval est nommé vice-Président du Conseil.
14/07 Fondation du mouvement de résistance parisien Les Amis d'Alain Fournier.
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Au lendemain du célèbre Appel du Général De Gaulle, l'émission de propagande "les Français parlent aux Français" est créée. Diffusée depuis la BBC à Londres, elle et son équipe sont dirigées par Michel Saint-Denis. Elle propose de nombreux reportages et commentaires sur l'actualité, tous destinés à servir la cause alliée, et sera diffusée jusqu'en août 1944.
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Le Général français de Gaulle passe en revue les 1ers contingents des FFL qui défilent dans les rues de Londres puis va déposer une couronne au monument du Maréchal Foch.
16/07 L’homme politique islamiste syrien Abd ar-Rahman Chahbandar est assassiné à Damas. L’enquête fait porter les soupçons sur Jamil Mardam Bey et Lutfi al-Haffar. Devant les risques de répression, les principaux membres du Bloc national se réfugient en Irak. Seul Quwwatli reste en Syrie et entre en contact avec les représentants de l’Axe. Quand la France s’effondre en juin, le haut-commissaire français en Syrie Gabriel Puaux envisage de poursuivre la lutte. Les Britanniques imposent néanmoins un blocus sur la Syrie et le Liban et encouragent les premiers Français libres. Les envoyés de Vichy imposent une épuration des cadres soupçonnés de gaullisme. Puaux est rappelé en novembre et remplacé par le général Henri Dentz.
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Hitler exige les bases militaires françaises en Afrique du Nord.
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Les Allemands expulsent des Juifs lorrains et alsaciens vers la zone non occupée.
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Un Français naturalisé peut être déchu de sa nationalité après avis du Conseil d'Etat.
17/07 Parachutage du premier espion de la France libre en zone occupée.
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Les Français qui ne sont pas nés de pères français sont exclus des cabinets ministériels.
21/07 Les Nouvelles-Hébrides se rallient à la France libre.
22/07 Un décret du régime de Vichy retire la nationalité française aux Juifs immigrés installés en France et naturalisés après 1927.
24/07 L'Alsace et une partie de la Lorraine sont annexées au IIIe Reich.
Août
01/08 Début du mouvement de résistance français Combat.
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La durée hebdomadaire de travail des cheminots est ramenée à 48h.
02/08 Rationnements sévères en France et en Belgique.
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Ultimatum japonais à l'amiral Decoux, gouverneur français d'Indochine.
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Le général de Gaulle est condamné à mort par contumace par le tribunal militaire de la 13e région militaire française siégeant à Clermont-Ferrand.
06/08 Leclerc part en avion de Londres vers Lagos (Nigéria) avec Pleven, Boislambert et Parant.
07/08 Accord entre De Gaulle et Churchill sur l'organisation des forces de la France libre. Un pacte est alors scellé entre Churchill et De Gaulle. Par l'accord des Chequers : le Royaume-Uni s'engage à sauvegarder « l'intégrité de toutes les possessions françaises et à la restauration intégrale de l'indépendance et de la grandeur de la France ».
08/08 Arrestation de Léon Blum, Édouard Daladier, du général Gamelin et de Georges Mandel jugés responsables de la défaite de la France.
11/08 Une Instruction organise les transports de réfugiés par voie ferrée.
12/08 Le chef de la France libre De Gaulle prononce un discours à la BBC où il présente l'accord conclu avec le Gouvernement britannique.
13/08 Pétain annonce aux Français le début de la Révolution nationale.
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Un Arrêté met fin à la réquisition des chemins de fer pour les besoins militaires.
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Le temple de la loge des 3H est perquisitionné au Havre sur ordre du Gouvernement de Vichy. Tout le matériel est vendu aux enchères.
14/08 Les loges maçonniques sont dissoutes.
16/08 La déroute de l'armée française devant les troupes allemandes précipite le départ de vingt-sept parlementaires réfugiés à Bordeaux. Le navire Massilia est réquisitionné par l'amiral Darlan pour le gouvernement de Paul Reynaud afin d'établir un gouvernement en exil en Afrique du Nord. Ils accostent à Casablanca, au Maroc, le 16 août 1940 sous les huées de la foule. Placés en garde à vue, certains parlementaires sont ensuite condamnés pour désertion devant l'ennemi, d'autres sont désignés coupables de la déroute française.
17/08 Le résistant français Cassin, refusant de prendre un pseudonyme, s'exprime sous son nom sur les ondes de la BBC.
20/08 Première déportation en France. 927 civils espagnols sont envoyés d’Angoulême vers Mauthausen. La plupart des hommes mourront, les femmes et les enfants seront livrés à Franco.
24/08 Le chef de la France libre De Gaulle reçoit le roi George VI qui vient visiter les camps de Morval et de Delville où les unités de FFL s'apprêtent au départ.
26/08 Le Tchad rallie la France libre du Général de Gaulle.
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Goering reçoit les pleins pouvoirs sur l'exploitation des territoires occupés à l'Ouest.
27/08 Le Cameroun rallie la France libre du général de Gaulle.
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Le décret Marchandeau (réprimant le délit d'injure ou de diffamation raciale) est abrogé.
28/08 Se fondant sur l'article 19 de l'armistice, les nazis réclament la livraison des Allemands internés dans les camps de la zone libre.
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Rébellion à Brazzaville et ralliement du Congo français à la France libre du général de Gaulle.
29/08 Création de la Légion française des combattants (LFC), organisation vichyste d'anciens combattants.
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L'Oubangui-Chari rallie la France libre du général de Gaulle et complète l'Afrique française libre.
31/08 Mendès-France est arrêté sur l'ordre du résident général Charles Noguès et accusé, avec 3 autres officiers, de désertion.
Septembre
02/09 Tahiti rallie la France libre du Général de Gaulle.
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Présentation de la première 2 CV Citröen, qui ne sera commercialisée qu'après la guerre.
03/09 Après les sabotages réalisés par la Résistance en juin juste avant leur arrivée, la radiodiffusion et la télévision françaises sont prises en main par les autorités allemandes en zone occupée.
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Les lois interdisant l'enseignement aux congrégations religieuses sont abrogées.
05/09 Reynaud est interné sur ordre de Pétain au château de Chazeron, comme étant l'un des responsables de la défaite.
06/09 Le canal français de la BBC à Londres lance le fameux slogan « Radio-Paris ment, Radio-Paris ment, Radio-Paris est allemand » sur l'air de la Cucaracha.
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Les Établissements français de l'Inde rallient la France libre du général de Gaulle.
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Lors d'un remaniement ministériel, les parlementaires sont pratiquement tous exclus du Gouvernement et Berthelot est nommé secrétaire d'Etat aux Communications.
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Le décret portant déchéance de la nationalité française de 5 membres de la famille Rotschild dont Robert et Maurice, signé du chef de l'Etat Pétain, paraît au JO.
07/09 Weygand est nommé délégué du gouvernement de Vichy pour l'Afrique française.
08/09 Marcel Ravidat découvre la grotte de Lascaux, sur la commune de Montignac, en Dordogne.
09/09 Une instruction judiciaire à l'encontre de personnalités de la IIIe république est ouverte.
10/09 L'Office central de répartitions des produits industriels est créée.
13/09 Le Président du tribunal civil de Lourdes ordonne la mise sous séquestre des objets que Maurice de Rothschild a entreposés dans un immeuble d'Argelès-Gazost.
14/09 Première mission de bombardement menée par l’aviation polonaise à partir du Royaume-Uni : les escadrilles 300 et 301 participent au bombardement du port de Boulogne.
15/09 Les 1e bombes anglaises tombent sur le port du Havre, clouant sur place la flotte allemande.
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Les Dpts du Nord et du Pas-de-Calais sont annexés à la Belgique allemande.
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L'ancien Président du Conseil Blum est arrêté sur ordre du Gouvernement de Vichy et interné au château de Chazeron.
17/09 Encouragé et soutenu par le Japon, le gouvernement Phibun demande à la France de Vichy les territoires de la rive droite du Mékong qui lui avaient été cédés en 1893 et au cours des années suivantes. En décembre, Phibun lance une offensive et occupe les territoires de Paklay et de Bassac, sur la rive droite du Mékong au Laos.
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Le rationnement sur les principaux produits alimentaires est instauré.
19/09 La Nouvelle-Calédonie rallie la France libre du général de Gaulle.
20/09 Dormoy est suspendu de ses fonctions de maire de Montluçon.
22/09 Accord entre Vichy et le Japon sur le Tonkin.
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Les Japonais attaquent la garnison française de Lang-Son (Indochine).
23/09 Arrivée du général de Gaulle en rade de Dakar avec une flotte franco-britannique.
24/09 Le vice-Président du Conseil, Laval, propose à Abetz, ambassadeur allemand, une contribution financière pour aider à la défaite de l'Angleterre.
25/09 Premier tract du groupe du musée de l'Homme, groupe de résistants parisiens.
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Malgré le bombardement naval de Dakar, le général Boisson refuse de se rallier au général de Gaulle.
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Auriol subit un internement administratif à l'hôtel Notre-Dame de Pellevoisin (Indre).
27/09 En zone occupée, le MBF (Militärbefehlshaber in Frankreich) promulgue une ordonnance sur les Juifs : ils doivent se faire recenser ; les propriétaires de fonds de commerce doivent apposer une affiche.
28/09 La Propaganda Staffel charge Filipacchi de recenser les livres "susceptibles d'indisposer les autorités d'occupation" : il établit une liste de plus de mille ouvrages qui deviendra la « Liste Otto ».
29/09 Constitution d’un groupe de résistants catholiques à Lyon sous la houlette de Emmanuel Mounier.
Octobre
Parution des premiers numéros des journaux de la résistance français tels Pantagruel, L'Université Libre, Notre Droit, Libre France, La Révolution française, En Captivité, L'Homme Libre, notamment.
03/10 Loi du maréchal Pétain et de Pierre Laval sur le "statut des juifs", qui les exclut de l'administration et leur interdit de nombreuses professions.
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Le chef de l'Etat Pétain nomme le Général Weygand.
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La Joconde quitte l'abbaye de Loc-Dieu pour le Musée Ingres de Montauba.
04/10 Zay est condamné à la déportation et à la dégradation militaire par le tribunal militaire de Clermont.
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Le recensement des Juifs en zone occupée, et la spoliation de leurs biens, commence.
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Les préfets sont autorisés à interner les juifs étrangers dans des camps spéciaux (Les Miles, Gurs, Argelès) ou à les assigner à résidence.
05/10 Arrestation par la police parisienne de 300 communistes.
06/10 La censure du régime de Vichy interdit l'exploitation en salle des "films d'incitation à la haine contre l'Allemagne" ("La Grande Illusion" de Renoir, "Salonique, nid d'espions" de Pabst, "Entente cordiale" de L'Herbier, etc.).
07/10 Le régime de Vichy abroge le décret Crémieux, qui accordait la nationalité française aux Juifs d'Algérie.
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Création des conseils de l'Ordre des médecins.
10/10 Une Ordonnance du MBF concerne la protection des installations ferroviaires contre les actes de sabotage.
11/10 Le chef de l'Etat Pétain annonce, dans un discours, la "Révolution Nationale".
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Le dernier convoi des oeuvres d'art du Louvre arrive au Musée Ingres de Montauban.
12/10 P.-E. Victor obtient du ministère de l'Instruction publique une mission le chargeant de poursuivre ses recherches ethnographiques et d'étudier les mouvements de jeunesse aux Etats-Unis.
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Les conseils généraux sont remplacés par des commissions nommées.
15/10 Naissance du futur réseau de résistance français Alliance.
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Lluís Companys, ancien président de la généralité de Catalogne, extradé de France par les nazis, est exécuté au château de Montjuïc.
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Saint-Exupéry retourne à St-Amour où Werth (d'origine juive et communiste) s'est réfugié. Il lui lit quelques pages de son manuscrit "Citadelle". Werth lui conseille de quitter la France et lui confie son manuscrit "33 Jours".
16/10 La loi établit un régime des priorités sur les transports ferroviaires de marchandises.
18/10 Publication au Journal Officiel français du « Statut des Juifs ».
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Le statut des Juifs est publié au JO.
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Les entreprises détenues par des Juifs doivent avoir un administrateur provisoire (ordonnance allemande).
19/10 Le Préfet de Police ordonne d'apposer la mention "juif" à l'encre rouge sur les cartes d'identité des Juifs résidant en zone occupée.
22/10 Entrevue entre Hitler et Laval.
24/10 Entrevue de Montoire entre Pétain et Hitler.
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6538 Juifs du Pays de Bade et du Palatinat sont internés à Gurs (Basses-Pyrénées).
27/10 Charles de Gaulle institue un Conseil de défense de l’Empire chargé de la conduite générale de la guerre en vue de la libération23. Brazzaville devient la capitale de la « France libre ».
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Charles de Gaulle crée le conseil de défense de l'Empire.
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Dès son arrivée dans un camp de prisonniers situé dans les Landes, Claude Simon s'évade et regagne Perpignan.
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La loi du 16-10-1940, relative au régime des priorités à établir sur les transports de marchandises, est publiée au JO.
30/10 Pétain annonce la collaboration de la France avec l'Allemagne. : « J'entre aujourd'hui dans la voie de la collaboration ».
31/10 Un Arrêté supprime les conférences d'usagers auprès de la SNCF.
Novembre
01/11 Grâce à son demi-frère Roland, Malraux s'évade en compagnie du poète Grosjean et de Beuret et arrive en zone libre.
02/11 Le préfet Moulin est révoqué par le Gouvernement de Vichy.
03/11 Goëring, en civil, visite le Jeu de Paume à Paris et repart avec 27 tableaux de maître.
04/11 Zay est transféré de la prison militaire de Clermont au Fort St-Nicolas de Marseille.
05/11 Gros est déchu de son mandat de sénateur.
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Le chef de l'Etat Pétain est en visite officielle à Toulouse.
06/11 Montauban accueille le chef de l'Etat Pétain. Il est reçu au musée Ingres par Jaujard, Bouisset et Huyghe.
08/11 A Chartres, le préfet Moulin apprend sa révocation : il se fait délivrer une carte par la préfecture au nom de Joseph Mercier.
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Des étudiants manifestent devant le Collège de France, à Paris, contre l'interdiction faite au professeur Langevin de reprendre son cours.
09/11 Au sein des FNFL, le Savorgnan de Brazza aviso colonial français participe à la bataille de Libreville où lors d'un combat fratricide, il met hors de combat un de ses sister-ship, le Bougainville appartenant à la marine du régime de Vichy.
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Le Gabon se rallie à la France Libre.
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Les syndicats sont dissous.
10/11 Les Forces Françaises Libres entrent dans Libreville.
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Bonsergent est mêlé involontairement à une bousculade au cours de laquelle un soldat allemand est frappé.
11/11 Commémoration de la victoire du 11 novembre 1918 : manifestation étudiante contre l'occupant sur les Champs-Élysées.
12/11 Les Forces françaises libres concluent la campagne du Gabon et se rendent maître du territoire, finissant ainsi d’achever le ralliement de l’Afrique équatoriale française au général de Gaulle.
13/11 Le rabbin Kaplan est démobilisé par le Centre de Riom.
14/11 Un Accord de compensation franco-allemand est signé.
15/11 Décidé à entrer dans la clandestinité, Moulin quitte Chartres et s'installe dans sa maison familiale de St-Andiol.
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Un Arrêté établit un 1er classement des priorités en matière de transports par la SNCF.
16/11 Le chef résistant français De Gaulle créé l'Ordre de la Libération.
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Les conseils municipaux sont remplacés par des commissions nommées (villes de plus de 2000 habitants).
21/11 70000 Lorrains francophones, classés "irrécupérables", sont expulsés et dirigés sur Lyon par trains entiers.
25/11 Publication du premier numéro du journal résistant français Liberté de François de Menthon.
Décembre
01/12 Christian Pineau fait paraître Libération Nord.
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Gide publie, dans le 1er numéro de La NRF de Drieu La Rochelle, des "Feuillets de son Journal".
02/12 La Loi organise l'agriculture de manière corporative.
03/12 Albert Camus et Francine Faure se marient à Lyon.
06/12 Le siège parisien des éditions Gallimard est rouvert.
07/12 La prière est à nouveau obligatoire à l'école.
10/12 L'Allemagne menace d'occuper toute la France en cas de soulèvement en Afrique du Nord.
11/12 Une Loi fait de la construction d'un pont sur la Seine, baptisé "Pont Maréchal Pétain", une priorité nationale.
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Annet est nommé, par le Gouvernement de Vichy, gouverneur général de Madagascar, à la place de Cayla.
12/12 Félix Éboué, un Antillais, devient le premier gouverneur général noir de l’Afrique-Équatoriale française. Il recommande aux administrateurs coloniaux d’accorder davantage de responsabilités aux chefs coutumiers et de leur témoigner plus de respect. Il limite le travail forcé, crée un statut pour les « notables évolués » (exemption de travail obligatoire, avantages fiscaux, etc.), attribue à des Africains certains postes administratifs jusque-là réservés aux Européens et érige plusieurs villes africaines (Fort-Lamy, Libreville et Bacongo, un quartier de Brazzaville) au statut de « communes ».
13/12 Remplacement, à Vichy, du vice-président du Conseil Pierre Laval, par Pierre-Étienne Flandin.
15/12 Le groupe du musée de l'Homme publie le premier numéro du journal Résistance.
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Transfert des cendres de Napoléon II aux Invalides, 100 ans jour pour jour après celles de son père.
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L'OCM (Organisation civile et militaire) est mise en place à Paris.
17/12 Au palais de Chaillot de Paris, devant 3000 soldats allemands réunis par le ministère de Goebbels, Karajan dirige l'orchestre et les choeurs d'Aix-la-Chapelle dans la "Grand-Messe" de Bach.
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L'ambassadeur allemand Abetz obtient la libération de Laval (mais pas sa réintégration au Gouvernement ).
20/12 Le film "La Fille du puisatier" de Pagnol est présenté en avant première à Lyon.
27/12 Conformément aux accords d'armistice, le Gouvernement de Vichy remet au Reich des opposants qui avaient trouvé refuge en France.
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La grotte de Lascaux est classée parmi les Monuments historiques.
30/12 Le 2è numéro de "Résistance", du groupe du musée de l'Homme, paraît sur 6p : il contient le texte de l'appel du 18 juin de De Gaulle et une revue de presse.
31/12 Hitler autorise le rapatriement en Allemagne des œuvres d'art saisies en France.
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