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Léon Blum (38 événements)
Léon Blum

(38 événements)

Avril
09/04
Naissance de Léon Blum.
Mars
15/03
Blum publie un compte-rendu du procès Dreyfus dans "La Revue blanche".
Avril
18/04
Le 1er numéro du quotidien socialiste "L'Humanité" paraît (4 pages pour 5 centimes), dirigé par Jaurès, avec la collaboration notamment de Blum et Mirbeau.
Août
 
Réformé pour cause de myopie, Léon Blum devient chef de cabinet du socialiste Marcel Sembat dans le cadre du gouvernement d'Union Sacrée.
01/08
Blum met fin à sa carrière littéraire et entre définitivement en politique suite à l'assassinat de Jaurès.
Décembre
12/12
Le ministre des travaux publics Sembat est démissionné. Blum quitte ses fonctions de directeur du cabinet.
Décembre
08/12
Blum est élu député de la Seine.
Novembre
14/11
Léon Blum défend, devant la Chambre française des députés, une politique de désarmement, et rejette l'idée d'une guerre préventive.
Avril
09/04
Charles Maurras appelle au meurtre et écrit dans L'Action française que Blum est « (un) Juif allemand naturalisé ou fils de naturalisé […], un monstre de la République démocratique […] Détritus humain à traiter comme tel […], un homme à fusiller, mais dans le dos ».
Février
13/02
Accompagné du député Georges Monnet et de son épouse, Léon Blum est physiquement agressé boulevard Saint-Germain par des membres de l'Action française et des Camelots du roi qui, l'ayant reconnu dans une voiture, tentent de l'en extirper et de le lyncher, aux cris de « Au poteau, au poteau Blum ! » et « On va le pendre ! ». Il saigne abondamment, blessé au visage et à la nuque, et alors âgé de 64 ans et gisant sur la chaussée, il reçoit encore des coups de pied. Il est transporté à l'Hôtel-Dieu où on le soigne pour une rupture de la veine temporale.
Mai
10/05
Blum obtient mandat de son parti pour diriger le futur gouvernement.
26/05
Débrayage et occupations d'usines - Blum a bien été surpris par cette explosion sociale, d'autant plus que Jouhaux et la CGT avaient (selon S. Berstein, biographe de Blum) promis de ne pas mettre le nouveau gouvernement en difficulté. Mais stimulés par la victoire électorale, CGT et PC ont vu dans ce mouvement social le moyen de faire pression sur le futur gouvernement pour qu'il tienne ses promesses et aille peut-être plus loin que le simple réformisme du programme de janvier 1936.
31/05
Léon Blum déclare devant le Conseil national de la SFIO, que « non seulement le Parti socialiste n'a pas la majorité, mais les partis prolétariens ne l'ont pas davantage. Il n'y a pas de majorité socialiste ; il n'y a pas de majorité prolétarienne. Il y a la majorité du Front populaire dont le programme du Front populaire est le lieu géométrique. Notre mandat, notre devoir, c'est d'accomplir et d'exécuter ce programme. Il s'ensuit que nous agirons à l'intérieur du régime actuel, de ce même régime dont nous avons montré les contradictions et les iniquités tout au long de notre campagne électorale ».
Juin
04/06
Léon Blum nomme trois femmes dans son gouvernement. Il s'agit de Cécile Brunschvicg, présidente de l'UFSF, Suzanne Lacore et Irène Joliot-Curie.
Juillet
19/07
Le gouvernement de José Giral, qui n’a qu’un pouvoir de façade, ordonne la distribution d’armes à la population. Il demande l’aide de la France. Léon Blum décide de répondre favorablement le 20 juillet, et une première commande officielle d’armement est honorée entre août et octobre, mais il doit reculer devant les réticences britanniques et la pression de l’opinion publique.
Août
01/08
Le gouvernement de Léon Blum autorise l’envoi d’avions aux Républicains mais lance un appel aux autres puissances pour établir des « règles communes de non-intervention ».
Septembre
07/09
Au départ défendu par Paul Reynaud, et combattu par le Président du Conseil qui déclarait : « Alors depuis 22 ans, rien n’a changé ?… Alors, la guerre n’a servi à rien ! », Léon Blum lance un vaste programme de réarmement, dans lequel un plan de dépense militaire à hauteur de 14 milliards de francs sur quatre années, voit le jour. Pour l’essentiel, il s’agit de doter l’armée de terre d’un matériel adapté à la guerre moderne et d’améliorer les capacités de mobilisation industrielle.
Octobre
14/10
Le lieutenant-colonel de Gaulle rencontre Blum, Président du Conseil, à l'hôtel Matignon à Paris, et lui expose la nécessité de créer une armée blindée. Quoique séduit, Blum se refuse à modifier les plans défensifs de l'état-major.
Novembre
22/11
Le Président du Conseil Blum déclare à l'enterrement de Salengro : "Il n'y a pas d'antidote au poison de la calomnie".
Février
24/02
Le Président du Conseil Blum proclame "la pause" dans les réformes sociales. La pause ne rencontre guère la réussite, puisqu'elle déçoit l'aile gauche de la SFIO et le PCF sans apaiser l'opposition de droite, qui la considère comme un aveu de faiblesse du gouvernement.
Juin
14/06
Le Président du Conseil Blum demande les pleins pouvoirs financiers pour gouverner par décrets-lois jusqu'au 31 juillet.
21/06
Le Sénat refuse d'accorder au Président du Conseil Blum les pleins pouvoirs financiers : il démissionne.
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Le premier gouvernement Blum présente sa démission.
Mars
13/03
Après avoir été rappelé par le président de la République Albert Lebrun, Léon Blum forme un éphémère gouvernement.
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Mendès-France devient sous-secrétaire d'Etat au Trésor (Gouvernement Blum II).
15/03
Réunion du Comité permanent de la défense nationale à Matignon. Léon Blum rouvre les frontières au transit d’armes vers la zone républicaine.
Avril
08/04
Léon Blum démissionne, après un exercice de 28 jours seulement.
Juin
09/06
Léon Blum emmène sa famille à Montluçon, municipalité de Marx Dormoy.
11/06
En compagnie du maire SFIO de Montluçon, Léon Blum rentre à Paris, croyant Paul Reynaud et Georges Mandel toujours présents dans la capitale.
26/06
à l'invitation d'Eugène Montel, dont le gendre possède le château de l'Armurié à Colomiers, près de Toulouse, Léon Blum s'y installe avec Vincent Auriol.
Juillet
10/07
Lors du vote des pleins pouvoirs à Pétain, Léon Blum fait partie des quatre-vingts parlementaires de l'Assemblée nationale (sous la IIIe République, nom donné à la réunion des deux chambres) qui votent contre, mais le dirigeant socialiste ne prend pas la parole de crainte que son intervention déclenche publiquement le reniement de la majorité de son groupe parlementaire.
Août
08/08
Arrestation de Léon Blum, Édouard Daladier, du général Gamelin et de Georges Mandel jugés responsables de la défaite de la France.
Septembre
15/09
L'ancien Président du Conseil Blum est arrêté sur ordre du Gouvernement de Vichy et interné au château de Chazeron.
Février
19/02
Le Gouvernement de Vichy assigne en justice les anciens dirigeants politiques et militaires (Daladier, La Chambre, Gamelin, Blum et Jacomet), devant la Cour suprême de justice de Riom. Ils sont accusés d'être responsables de la défaite.
Avril
24/04
Devant l'avance alliée, les Allemands emmènent Léon Blum et sa femme dans un convoi de plus de 130 prisonniers en Autriche.
30/04
Léon blum est libéré par les américains.
Décembre
16/12
Léon Blum devient président du Conseil du gouvernement.
Mars
30/03
Mort de Léon Blum.