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front-populaire - 1937 (15 événements)
front-populaire - 1937

(15 événements)

 
Les femmes sont autorisées à enseigner le latin, le grec et la philosophie.
 
Les femmes mariées peuvent obtenir un passeport sans l’autorisation de leur mari.
Février
24/02
Le Président du Conseil Blum proclame "la pause" dans les réformes sociales. La pause ne rencontre guère la réussite, puisqu'elle déçoit l'aile gauche de la SFIO et le PCF sans apaiser l'opposition de droite, qui la considère comme un aveu de faiblesse du gouvernement.
Mars
16/03
Le Parti social français (ex-Croix-de-feu) organise une réunion à Clichy. A l'appel notamment du maire SFIO, Auffray, et du député également communiste Honel, une contre-manifestation est organisée et assiègent le lieu de la réunion. La police intervient et ouvre le feu : 4 morts, 200 blessés. Dormoy, ministre de l'intérieur, est mis en cause par les communistes.
Avril
10/04
Edouard Daladier, député du Vaucluse, est nommé par le Président de la République à la présidence du Conseil. Ce dernier forme un nouveau gouvernement à prédominance radicale avec la présence de certains socialistes indépendants et des modérés. Souhaitant préparer le pays à l’éventualité très probable d’un conflit à venir tout en luttant de manière désespérée pour sauver la paix, il demande à son tour les pleins pouvoirs financiers, qui lui seront accordés.
Mai
15/05
Par une nouvelle circulaire, complétant celle de 1936 – interdisant la propagande politique et confessionnelle au sein des établissements scolaires -, Jean Zay, ministre de l’Éduction nationale, fait interdire le prosélytisme religieux à l’école. Celui-ci déclare : « L’enseignement est laïc. Aucune forme de prosélytisme ne saurait être admise dans les établissements ».
Juin
14/06
Le Président du Conseil Blum demande les pleins pouvoirs financiers pour gouverner par décrets-lois jusqu'au 31 juillet.
21/06
Le Sénat refuse d'accorder au Président du Conseil Blum les pleins pouvoirs financiers : il démissionne.
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Le premier gouvernement Blum présente sa démission.
22/06
Chautemps est nommé Président du Conseil; Il reprend, à un rythme ralenti, les réformes du Front populaire, créant, notamment, la SNCF.
Juillet
14/07
Une campagne médiatique agressivement diffamatoire menée notamment par L'Action française et par Gringoire déstabilise Roger Salengro, ministre SFIO de l'Intérieur et l'un des principaux artisans des accords Matignon, accusé, sans aucun fondement68, d'avoir été déserteur durant la Première Guerre mondiale.
Septembre
11/09
A Paris, à proximité de la place de l’Étoile, les locaux de la Confédération générale du patronat français et de l’Union des industries et métiers de la métallurgie font l’objet d’un double attentat à la bombe. Commis par membres de la Cagoule – organisation politique et militaire clandestine – ils espéraient ainsi faire accuser les communistes afin de déclencher en France, un vaste mouvement antirouge.
Novembre
16/11
Dans la nuit du 15 au 16 novembre, et à l’aide de militaires, les cagoulards se mobilisent en vue de perpétrer un coup d’État, en réponse à une tentative – imaginaire – de putsch communiste. Le projet découvert, les sanctions ne tardent pas à tomber. Une semaine plus tard, le ministre de l’Intérieur Max Dormoy fait démanteler le Comité secret d’action révolutionnaire – la Cagoule -, dont plus d’une centaine de membres seront arrêtés les semaines suivantes.
17/11
Ne supportant pas de voir son honneur de patriote sali, Roger Salengro se suicide.
Décembre
31/12
Les statuts de la SNCF sont approuvés par décret.

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