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leon-blum - 1936 (10 événements)
leon-blum - 1936

(10 événements)

Février
13/02
Accompagné du député Georges Monnet et de son épouse, Léon Blum est physiquement agressé boulevard Saint-Germain par des membres de l'Action française et des Camelots du roi qui, l'ayant reconnu dans une voiture, tentent de l'en extirper et de le lyncher, aux cris de « Au poteau, au poteau Blum ! » et « On va le pendre ! ». Il saigne abondamment, blessé au visage et à la nuque, et alors âgé de 64 ans et gisant sur la chaussée, il reçoit encore des coups de pied. Il est transporté à l'Hôtel-Dieu où on le soigne pour une rupture de la veine temporale.
Mai
10/05
Blum obtient mandat de son parti pour diriger le futur gouvernement.
26/05
Débrayage et occupations d'usines - Blum a bien été surpris par cette explosion sociale, d'autant plus que Jouhaux et la CGT avaient (selon S. Berstein, biographe de Blum) promis de ne pas mettre le nouveau gouvernement en difficulté. Mais stimulés par la victoire électorale, CGT et PC ont vu dans ce mouvement social le moyen de faire pression sur le futur gouvernement pour qu'il tienne ses promesses et aille peut-être plus loin que le simple réformisme du programme de janvier 1936.
31/05
Léon Blum déclare devant le Conseil national de la SFIO, que « non seulement le Parti socialiste n'a pas la majorité, mais les partis prolétariens ne l'ont pas davantage. Il n'y a pas de majorité socialiste ; il n'y a pas de majorité prolétarienne. Il y a la majorité du Front populaire dont le programme du Front populaire est le lieu géométrique. Notre mandat, notre devoir, c'est d'accomplir et d'exécuter ce programme. Il s'ensuit que nous agirons à l'intérieur du régime actuel, de ce même régime dont nous avons montré les contradictions et les iniquités tout au long de notre campagne électorale ».
Juin
04/06
Léon Blum nomme trois femmes dans son gouvernement. Il s'agit de Cécile Brunschvicg, présidente de l'UFSF, Suzanne Lacore et Irène Joliot-Curie.
Juillet
19/07
Le gouvernement de José Giral, qui n’a qu’un pouvoir de façade, ordonne la distribution d’armes à la population. Il demande l’aide de la France. Léon Blum décide de répondre favorablement le 20 juillet, et une première commande officielle d’armement est honorée entre août et octobre, mais il doit reculer devant les réticences britanniques et la pression de l’opinion publique.
Août
01/08
Le gouvernement de Léon Blum autorise l’envoi d’avions aux Républicains mais lance un appel aux autres puissances pour établir des « règles communes de non-intervention ».
Septembre
07/09
Au départ défendu par Paul Reynaud, et combattu par le Président du Conseil qui déclarait : « Alors depuis 22 ans, rien n’a changé ?… Alors, la guerre n’a servi à rien ! », Léon Blum lance un vaste programme de réarmement, dans lequel un plan de dépense militaire à hauteur de 14 milliards de francs sur quatre années, voit le jour. Pour l’essentiel, il s’agit de doter l’armée de terre d’un matériel adapté à la guerre moderne et d’améliorer les capacités de mobilisation industrielle.
Octobre
14/10
Le lieutenant-colonel de Gaulle rencontre Blum, Président du Conseil, à l'hôtel Matignon à Paris, et lui expose la nécessité de créer une armée blindée. Quoique séduit, Blum se refuse à modifier les plans défensifs de l'état-major.
Novembre
22/11
Le Président du Conseil Blum déclare à l'enterrement de Salengro : "Il n'y a pas d'antidote au poison de la calomnie".

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