23/11 Disgrâce de Mme de Beauvais, amie de Jarzé, lui-même grand ami de Condé. Il est tombé amoureux de la reine. Ne doutant pas que ses sentiments soient partagés, il gagne Mme de Beauvais, première femme de chambre de la reine qui consent à déposer sur son miroir la lettre enflammée de René du Plessis de Jarzé. Premier mouvement de la reine : la fureur. Mazarin la tempère et lui dicte une réplique ironique. La reine la récite le 26 novembre publiquement à Jarzé : « Vraiment, monsieur de Jarzé, vous êtes bien ridicule. On m’a dit que vous faites l’amoureux. Voyez un peu le joli galant ! Vous me faites pitié, il faudroit vous envoyer aux Petites-Maisons. Mais il est vrai qu’il ne faut pas s’étonner de votre folie ; car vous tenez de race. Voulant citer en cela le maréchal de Lavardin, qui autrefois avoit été passionnément amoureux de la reine Marie de Médicis, et dont le roi, son mari, Henri le Grand, se moquoit lui-même avec elle. (selon Mme de Motteville, Dubuisson-Aubenay fait un récit voisin). Tout le monde s’esclaffe. Jarzé, humilié, se retire de la cour. ».