09/08 Tito à Prague en visite officielle (→ 11/08). Son biographe Joze Pirjevec, Tito, CNRS Editions, 2017, écrit (p. 423) : «Tito était conscient qu’il existait un danger de voir se renforcer les «éléments anti-socialistes en Tchécoslovaquie. Il se rendit à Prague… pour appeler Dubcek et ses collaborateurs à la prudence tout en défendant publiquement le processus de démocratisation à la conférence de presse.» Suite à cette visite, il multiplia des appels téléphoniques avec Brejnev, Kadar (Hongrie) et d’autres dirigeants du Pacte de Varsovie «qui lui garantirent que le Pacte n’interviendrait pas militairement à Prague». Dès le 22 août, la LCY condamna «l’agression», «l’occupation» et «l’ingérence grossière dans les affaires de la Tchécoslovaquie». Tito a publiquement rejeté l’idée qu’il s’agissait d’une «contre-révolution».