Mai
03/05 Le ministre de la Défense, le général Dzur, confirme lors de la visite à Prague du maréchal Yakubovski, chef suprême des forces armées du Pacte de Varsovie, que des manœuvres du Pacte sur le territoire de la Tchécoslovaquie sont discutées.
17/05 Une délégation militaire dirigée par le maréchal Gretchko vient à Prague pour l’organisation de manœuvres du Pacte de Varsovie sur le territoire tchécoslovaque.
29/05 Le général Kazakov et des représentants des armées du Pacte de Varsovie arrivent à Prague pour préparer l’état-major devant organiser les manœuvres qui se tiendront en juin en Tchécoslovaquie.
Août
09/08 Tito à Prague en visite officielle (→ 11/08). Son biographe Joze Pirjevec, Tito, CNRS Editions, 2017, écrit (p. 423) : «Tito était conscient qu’il existait un danger de voir se renforcer les «éléments anti-socialistes en Tchécoslovaquie. Il se rendit à Prague… pour appeler Dubcek et ses collaborateurs à la prudence tout en défendant publiquement le processus de démocratisation à la conférence de presse.» Suite à cette visite, il multiplia des appels téléphoniques avec Brejnev, Kadar (Hongrie) et d’autres dirigeants du Pacte de Varsovie «qui lui garantirent que le Pacte n’interviendrait pas militairement à Prague». Dès le 22 août, la LCY condamna «l’agression», «l’occupation» et «l’ingérence grossière dans les affaires de la Tchécoslovaquie». Tito a publiquement rejeté l’idée qu’il s’agissait d’une «contre-révolution».
20/08 Invasion de la Tchécoslovaquie par les troupes du Pacte de Varsovie pour mettre fin aux réformes.
23/08 Castro, dans un discours, approuve l'intervention des troupes du pacte de Varsovie en Tchécoslovaquie.
Septembre
02/09 L'Albanie quitte officiellement le Pacte de Varsovie.
13/09 En réaction à l'invasion de la Tchécoslovaquie le mois précédent par l'URSS, la Bulgarie, la RDA, la Pologne et la Hongrie se retirent du pacte de Varsovie.