12/06 La conférence de Londres réunit les représentants de 66 pays avec l'objectif de remettre en marche l'économie mondiale, gravement perturbée depuis le krach du 24 octobre 1929 et la dévaluation de la livre britannique du 21 septembre 1931. La France, représentés par Georges Bonnet, se fait la championne de la déflation et du retour immédiat à un taux de change fixe fondé sur l'étalon-or (selon ce principe, toutes les monnaies sont échangeables contre une quantité d'or prédéterminée). Ces propositions apparaissent à juste titre irréalistes aux Américains qui ont dévalué leur monnaie l'année et abandonné l'étalon-or l'année précédente, le 19 avril 1932.La conférence se clôt le 27 juillet 1933 sur un constat d'échec, suite à un message du président américain Franklin D. Roosevelt, transmis par son Secrétaire d'État Cordell Hull, qui rappelle son opposition à un accord de stabilisation des taux de change.Les différents pays vont dés lors se battre à coup de dévaluations « compétitives », suivant l'exemple donné par la Grande-Bretagne. La crise mondiale est relancée cependant que s'effondre le système monétaire international fondé sur l'étalon-or. Il faudra attendre la conférence de Bretton Woods, en 1944, pour instaurer un nouveau système monétaire international.