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france - 1649 (96 événements)
france - 1649

(96 événements)

 
Cyrano de Bergerac écrit son "Voyage dans la lune".
Janvier
04/01
Conseil décisif pour la sortie de la cour hors de Paris. Il se tient chez Monsieur, qui est victime d’une attaque de goutte. Le cardinal Mazarin est pour le départ. Monsieur et Condé sont réticents.
05/01
La Cour s'enfuit à St-Germain ; Condé assiège Paris.
06/01
Nuit des Rois, la Cour se réfugie à Saint-Germain-en-Laye.
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L'armée royale, commandée par Condé, investit la ville de Paris.
07/01
Le roi Louis XIV ordonne le transfert du Parlement à Montargis. Il n'est pas obéi. Le duc d'Elbeuf vient offrir ses services aux magistrats.
08/01
Le Parlement déclare Mazarin ennemi du roi et de l’État et perturbateur du repos public.
09/01
Commandées par Condé, les troupes royales commencent l’investissement de Paris.
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Départ de Conti, Noirmoutier, La Rochefoucauld, la nuit du 9 au 10 janvier 1649 de Saint-Germain vers Paris. Début de la Fronde des princes.
10/01
Conti et Longueville arrivent à Paris : ils rejoignent le camp du Parlement.
11/01
Le prince de Conti est, grâce aux intrigues de Gondi, nommé généralissime de la Fronde.
12/01
Prise de l’Arsenal et de la Bastille par les Frondeurs.
13/01
A la suite de son évasion, Beaufort, dit le « roi des Halles », qui avait vécu caché, réapparaît à Paris.
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La Seine est en crue : Paris est inondée.
14/01
Crue de la Seine. Paris inondé.
15/01
Les soldats de Condé prennent Corbeil.
16/01
Le maréchal de Turenne, s'étant révolté, Mazarin donne à Erlach le commandement de l'armée d'Allemagne.
18/01
Lettre du Parlement de Paris aux Parlements de province pour les engager à la résistance. Gondi, coadjuteur de Paris, est installé au Parlement comme conseiller d’honneur-né, à la place de son oncle l’archevêque. Il fait signer à tous les chefs de la Fronde une promesse d’union contre Mazarin (ce sont notamment Beaufort, Bouillon, Noirmoutier, La Rochefoucauld, etc.).
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Un incident entre un domestique du comte d’Alais et un laquais d’un conseiller au Parlement provoque une émeute à Aix-en-Provence.
20/01
Journée des barricades à Aix-en-Provence. Lors de la procession de la Saint Sébastien, une rumeur : dès que la procession serait sortie de l’enceinte de la ville, le comte d’Alais ira assassiner chez eux tous les Frondeurs qui auraient eu le malheur de rester en ville. La foule court aux armes et pille les maisons des amis du comte d’Alais. Le comte d’Alais, gouverneur de la province, est assiégé dans son palais.
21/01
Condé et le Maréchal de Gramont arrêtent à Juvisy l'avancée des troupes de François de Vendôme.
23/01
La Régente Anne convoque les États généraux pour le 15 mars.
24/01
Le duc de Longueville, parti soulever la Normandie, est à Rouen , et s’introduit, par escalade, dans le Vieux Palais. Le Parlement de Normandie se prononce pour la Fronde. Henri de Sévigné suit Longueville en Normandie. Les Sévigné seront frondeurs.
25/01
Le duc de Longueville s'empare du Vieux-Palais à Rouen : le Parlement de Normandie se déclare pour la Fronde.
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Gondi prononce un sermon politique contre Mazarin à l'église St-Paul.
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Le Parlement ordonne la saisie de tous les biens de Mazarin.
28/01
Sortie des frondeurs en direction de Bourg-la-Reine. Les Corinthiens, les chevau-légers de Gondi, se font tailler en pièc au pont d’Antony par les troupes du roi. Renaud-René, chevalier de Sévigné commande le régiment de Corinthe, on appela sa sortie "la première aux Corinthiens".
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Naissance de Charles-Paris, comte de Saint-Paul, fils de Mme de Longueville et, au su de tout l’univers, de La Rochefoucauld. La duchesse de Longueville a accouché à l’Hôtel de ville où elle réside. C’est Gondi (le futur cardinal de Retz) qui baptise cet enfant, prénommé Charles-Paris (hommage à la ville), en l’église de Saint-Jean-en-Grève. Le parrain est le prévôt des marchands, Le Féron, la marraine la duchesse de Bouillon.
Février
02/02
Sommations de la cour aux Parisiens.
08/02
Condé, après un combat sanglant, prend Charenton et menace le ravitaillement de la capitale.
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Condé assiège Paris avec 12000 hommes.
10/02
Combat dans la plaine de Villejuif. Un important convoi de vivres peut entrer à Paris11. Charles de Beauvau, seigneur de Nerlieu ou Noirlieu est tué par le duc de Beaufort.
12/02
Le Parlement refuse de recevoir le héraut d'armes que lui envoie Anne d'Autriche.
15/02
Gaston d’Orléans fait décider au Conseil de régence de mander à la cour les gens du roi (procureurs au Parlement). C’était amorcer les négociations, dit Dethan, un des biographes de Gaston.
16/02
L'armée royale prend Montlhéry : la route de la Beauce est coupée.
19/02
La Rochefoucauld est grièvement blessé lors d'un engagement près de Brie-Comte-Robert.
26/02
Les frondeurs sont défait à Brie-Comte-Robert.
27/02
Les forces royales enlèvent Brie-Comte-Robert, point décisif pour l’alimentation de Paris.
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Mazarin attire Rantzau à Saint-Germain-en-Laye. Il était enfermé dans Dunkerque et on craint qu’il ne livre la place contre de l’argent. Rantzau est arrêté. Il avait perdu une jambe au siège d’Arras (en 1640) et était estropié d’une main. Il est détenu onze mois. Il attrape, pendant sa détention, une hydropisie, il en mourra peu après sa sortie.
Mars
04/03
Négociations de Rueil entre la Cour et le Parlement.
07/03
Le maréchal de Turenne, qui soutient la Fronde, est déclaré coupable de lèse-majesté par le roi ; sans ressources, il est abandonné par ses régiments qui rejoignent d’Erlach qui gouverne Brisach.
08/03
Un arrêt de la cour du parlement, toutes les chambres assemblées, autorise l’entrée en France de l’armée de Turenne.
09/03
Les meubles de Mazarin sont vendus aux enchères.
11/03
Paix de Rueil.
13/03
Manifestation populaire, organisée en sous-main par Gondi, à Paris contre la paix de Rueil.
15/03
Le projet de paix de Rueil est accepté par l'Hôtel de ville de Paris.
16/03
Une conférence débute à St-Germain pour considérer les revendications des nobles frondeurs.
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Emeute à Angers menée par Claude Voisin, régent de l’université. La foule envahit l’hôtel de ville et impose sa volonté aux magistrats municipaux.
17/03
L'avant-garde d'une armée espagnole venue des Pays-Bas espagnols arrive aux environs de Soissons.
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Reprise des négociations entre la Cour et la Fronde au château de Saint-Germain.
22/03
Le maréchal du Plessis-Praslin repousse les Espagnols.
25/03
Miracle de l'Osier dans le hameau des Plantets près de Vinay, dans le Dauphiné.
29/03
A Bordeaux, une assemblée tenue dans l'hôtel de ville proclame sa solidarité avec le Parlement de cette ville, lequel est lui-même solidaire de celui de Paris.
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Les Angevins ouvrent les portes de la ville au duc de la Trémoille, un des frondeurs.
30/03
Accords de Saint-Germain-en-Laye, acceptés par le Parlement de Paris.
Avril
01/04
Le Parlement enregistre la déclaration royale à la suite de l’accord conclu à Saint-Germain qui reprend les clauses de la paix de Rueil et distribue de nombreuses faveurs aux généraux de la Fronde. Fin de la Fronde parlementaire.
02/04
La Déclaration royale, portant amnistie générale, remettant chacun dans ses biens et honneurs, est publiée.
07/04
Après que la paix ait été promulguée dans la sénéchaussée, le maire d'Angers est attaqué par la foule et doit fuir la ville.
08/04
La Grande Mademoiselle est à Paris pour rendre visite à la reine consort d'Angleterre et à son second fils, M. le duc d’York tous deux en exil : « il venoit de Hollande d’auprès sa s½ur la princesse d’Orange, où il avoit été depuis qu’il s’étoit sauvé de prison, où l’on l’avoit tenu longtemps en Angleterre. C’étoit lors un jeune prince de treize à quatorze ans, fort joli, bien fait et beau de visage, blond, qui parloit bien françois ; ce qui lui donnoit un meilleur air qu’au roi son frère ; car rien ne défigure tant un homme, à mon gré, comme de ne pouvoir parler : il parloit fort à propos, et je sortis de la conversation, que nous eûmes ensemble, fort édifiée de lui. » La Grande Mademoiselle reçoit elle-même force visites.
12/04
Arrivée de la duchesse de Chevreuse à Paris à 11 heures. Elle est venue d’une traite de Cambrai. Elle était à Bruxelles depuis 1645.
15/04
Retour de Gaston d’Orléans à Paris. Il est fêté. Mais la famille royale ne suit pas. Elle attend que François de Vendôme cesse d’agiter le peuple.
30/04
La Cour quitte Beaufort pour le château de Compiègne afin de surveiller la frontière de Picardie.
Mai
 
Les Pascal, fuyant les troubles de la Fronde, vont habiter chez les Périer, à Clermont.
 
Gondi annonce son ralliement. Peu après, il se lie avec la duchesse de Chevreuse revenue à Paris et devient l’amant de sa fille.
22/05
Dans le cadre des réconciliations générales, le projet de mariage entre le duc de Merc½ur, frère aîné de François de Vendôme et Laure Mancini, nièce de Mazarin, est rendu public.
26/05
Le duc d'Épernon, gouverneur de Guyenne, défait les frondeurs bordelais venus attaquer Libourne.
Juin
 
Furieux d’avoir dû céder au Parlement, d’Alais est sorti d’Aix, a levé une armée de la noblesse environnante et est revenu battre les troupes du Parlement à la bataille du Val, près de Draguignan. Mazarin envoie à Aix des commissaires pour régler définitivement les problèmes. Le rapport de force est du côté du gouverneur, le Parlement recule sur tous les sujets de litige.
 
Des émigrés auvergnats, fuyant la peste qui sévit en Andalousie, rentrent en Haute-Auvergne. Les consuls d’Aurillac rendent une ordonnance pour défendre aux habitants de les recevoir et enjoindre à ceux qui sont déjà arrivés « de faire leur quarantaine en un lieu escarté ».
15/06
D’Argenson apporte à Paris la nouvelle de la réconciliation du duc d’Épernon avec la ville de Bordeaux.
18/06
Retz et ses amis, notamment François de Vendôme, s’inquiétaient de l’arrogance de ces jeunes gandins, du parti du cardinal Mazarin, parmi lesquels Jarzé et duc de Candale. Il s’agissait de savoir qui tiendrait le haut du pavé. Tel était le sens de la mission confiée au « Roi des Halles ». François de Vendôme tire la nappe des convives (parmi lesquels le duc de Candale) de Jarzé au Jardin de Renard (sorte d’auberge en lisière du jardin des Tuileries). Un duel est décidé. le duc d’Orléans accommode ensuite les parties.
24/06
Le comte d’Harcourt investit Cambrai.
Juillet
04/07
Les consuls de Marseille prennent des mesures contre la peste, apparue en juin après l’arrivée d’une barque venue de Barbarie.
12/07
A la demande du duc d’Épernon, la couronne prononce par lettre patente l’interdiction du parlement de Bordeaux qui est rendue publique à Bordeaux le 24 juillet suivant. Un soulèvement chasse Épernon de la ville.
13/07
Gondi se rend à Compiègne, où se tient la cour, pour inviter la reine et le roi Louis XIV, au nom des Parisiens, à revenir à Paris.
17/07
Le pamphlet "La custode du lit de la reine" est saisi chez l'imprimeur Morlot.
20/07
L'imprimeur Morlot, sur le point d'être pendu à Paris, est sauvé par l'intervention de la foule.
25/07
Le duc d'Épernon vient signifier son interdiction au parlement de Bordeaux. Il provoque ainsi un soulèvement qui le chasse de la ville.
Août
06/08
On apprend à Paris que les troubles de Bordeaux recommencent. D’Épernon malgré sa répression ne recouvre pas l’autorité sur la ville.
08/08
La paix de Saint-Aignan, imposée par le roi, est composé à Compiègne ; elle est acceptée à l’unanimité par le Parlement d’Aix le 22 août.
18/08
Entrée triomphale du roi à Paris. La cour regagne le Palais-Royal.
19/08
A Paris, Gondi vient saluer le roi Louis XIV et la régente Anne à la tête d'une délégation du clergé : très embarrassé, il est pâle et il tremble.
20/08
Gondi rencontre Mazarin et se réconcilie en apparence avec lui.
Septembre
14/09
La paix de Saint-Aignan, imposée par le roi, est composé à Compiègne ; elle est acceptée à l’unanimité par le Parlement d’Aix le 22 août. Pour Mazarin, c’est une véritable déclaration de guerre.
16/09
Réconciliation de façade entre Condé et Mazarin, qui fait donner Pont-de-l’Arche au duc de Longueville et consent à ne pas marier ses nièces sans s’être entendu auparavant avec Condé.
19/09
Le maréchal du Plessis-Praslin part de Paris pour aller pacifier les troubles de Bordeaux.
21/09
Bossuet est ordonné diacre à Metz.
Octobre
02/10
Nouvel accommodement entre Condé et Mazarin. Mazarin feint de s’engager à consulter en tout Condé.
18/10
Les Bordelais prennent le château Trompette.
Novembre
09/11
Particelli d’Emery redevient surintendant des finances. Il partage la fonction avec le comte d’Avaux. Le système des intendants provinciaux est restauré.
12/11
Ouverture du Parlement de Paris.
23/11
Disgrâce de Mme de Beauvais, amie de Jarzé, lui-même grand ami de Condé. Il est tombé amoureux de la reine. Ne doutant pas que ses sentiments soient partagés, il gagne Mme de Beauvais, première femme de chambre de la reine qui consent à déposer sur son miroir la lettre enflammée de René du Plessis de Jarzé. Premier mouvement de la reine : la fureur. Mazarin la tempère et lui dicte une réplique ironique. La reine la récite le 26 novembre publiquement à Jarzé : « Vraiment, monsieur de Jarzé, vous êtes bien ridicule. On m’a dit que vous faites l’amoureux. Voyez un peu le joli galant ! Vous me faites pitié, il faudroit vous envoyer aux Petites-Maisons. Mais il est vrai qu’il ne faut pas s’étonner de votre folie ; car vous tenez de race. Voulant citer en cela le maréchal de Lavardin, qui autrefois avoit été passionnément amoureux de la reine Marie de Médicis, et dont le roi, son mari, Henri le Grand, se moquoit lui-même avec elle. (selon Mme de Motteville, Dubuisson-Aubenay fait un récit voisin). Tout le monde s’esclaffe. Jarzé, humilié, se retire de la cour. ».
Décembre
10/12
Le cuisinier du duc de Choiseul-Praslin invente la "praline".
11/12
A Paris, un attentat vise le carrosse de Condé (vide, Condé ayant été averti) sur le Pont-Neuf.
22/12
Au Parlement, série de réquisitoires à propos de l’émeute du 11. Gondi, Broussel et François de Vendôme sont inculpés de tentative d’assassinat contre Condé. Gondi décide de se rapprocher de la reine et de Mazarin.
25/12
Le roi Louis XIV effectue sa 1ère communion à l'église St-Eustache à Paris.
26/12
Paix de Bordeaux. Fin de la première Fronde bordelaise. Mazarin fait aux Bordelais diverses concessions, à condition que le Château-Trompette soit remis au roi. Mazarin accorde en fait aux Bordelais à peu près tout ce qu’ils demandent : une amnistie complète, une réduction de leurs taxes et la démolition de la citadelle de Libourne.

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