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guerre-d-espagne - 1936 (78 événements)
guerre-d-espagne - 1936

(78 événements)

Février
16/02
Elections générales et victoire du Frente Popular (PCE, PSOE, Gauche républicaine, Union républicaine, Esquerra), la CNT ayant levé ses consignes d’abstention.
17/02
Franco propose au Premier ministre Portela Valladares d’effectuer un « coup d’État préventif » ; ce dernier refuse.
19/02
Démission du Premier ministre Manuel Portela Valladares. Le républicain de gauche Manuel Azaña lui succède. Début d’une vague de violences libertaires, d’occupation de terres, de saccages et incendie d’églises. De février à juin, 269 espagnols sont victimes d’attentats de tous bords (45 pour l’année 1935). Les partis ouvriers se reconstituent autour du PCE (102 000 militants en mai contre 35 000 en février). La CEDA se disloque et de nombreux militants rejoignent la Phalange.
21/02
Amnistie générale des condamnés politiques et sociaux d’après « l’octobre rouge » de 1934.
22/02
Le général Franco est relevé de son poste de chef d’état-major et nommé gouverneur militaire des Canaries.
26/02
Rétablissement de la Generalitat de Catalogne.
Mars
14/03
La Phalange est déclarée hors la loi et son chef Primo de Rivera est arrêté (→ 15/03).
15/03
La Phalange espagnole est déclarée illégale et son dirigeant, José Antonio Primo de Rivera, arrêté et détenu à la prison Modelo de Madrid.
Avril
07/04
Le président modéré Niceto Alcalá Zamora est démis de ses fonctions et déposé par le Front populaire.
Juin
05/06
Le Général Mola élabore un projet politique fondé sur la disparition de la République et sur l'unité de l'Espagne.
16/06
Calvo Sotelo prononce aux Cortès un discours dans lequel il réclame la fin des attentats anti-cléricaux et des homocides politiques.
Juillet
18/07
Hostiles au Gouvernement républicain, les troupes du Général Franco, stationnées au Maroc, débarquent en Espagne. Plusieurs garnisons dans le pays se joignent au soulèvement.
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Soulèvement des généraux insurgés contre la République.
19/07
Le gouvernement de José Giral, qui n’a qu’un pouvoir de façade, ordonne la distribution d’armes à la population. Il demande l’aide de la France. Léon Blum décide de répondre favorablement le 20 juillet, et une première commande officielle d’armement est honorée entre août et octobre, mais il doit reculer devant les réticences britanniques et la pression de l’opinion publique.
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Les Nationalistes occupent Gijón.
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A Madrid, la communiste Ibarruri lance le mot d'ordre aux travailleurs du pays : "No pasaran" (Ils ne passeront pas), du balcon du ministère de l'Intérieur, au moment de l'offensive franquiste.
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Le Général Mola proclame la révolte de la Navarre.
20/07
Echec du soulèvement nationaliste à Madrid et à Barcelone.
26/07
Installation de la junte nationaliste espagnole à Burgos.
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Milch, inspecteur général de la Luftwaffe, organise, sur l'ordre de Hitler, la légion Condor.
27/07
Arrivée des premiers avions italiens et allemands qui permettent le transfert de 14 000 soldats nationalistes du Maroc en Espagne.
28/07
Des miliciens républicains prennent d'assaut le palais épiscopal et la cathédrale de Cuenca (Espagne), où ils profanent leurs reliques et brûlent le corps incorruptible de saint Julien.
29/07
Offensive républicaine en Andalousie (→ 20/08).
Août
01/08
Le gouvernement de Léon Blum autorise l’envoi d’avions aux Républicains mais lance un appel aux autres puissances pour établir des « règles communes de non-intervention ».
02/08
Offensive nationaliste en Estrémadure (→ 14/08) (bataille des liaisons). Les troupes nationalistes du général Juan Yagüe, parties de Séville, prennent Zafra et Almendralejo le 7 août Mérida le 11 août et Badajoz le 14, opérant ainsi la jonction entre les zones nationalistes du Nord et du Sud. La population de la ville est soumise à une répression sanglante (massacre de Badajoz).
08/08
Mise en vigueur par la France du pacte de non-intervention en Espagne signé du 12 au 25 par le Royaume-Uni, le Portugal, l’Union soviétique, l’Allemagne et l’Italie ; les signataires, notamment la France, l’Union soviétique (à partir d’octobre), l’Allemagne et l’Italie, ne le respectent pas.
11/08
A Séville, Blas Infante, surnommé « père de la patrie andalouse », est fusillé par les troupes falangistes pour son indépendance andalouse ou son idéologie fédéraliste.
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Le premier train de la mort quitte Jaén avec des prisonniers à destination de la prison d'Alcalá de Henares. Le train serait intercepté par des miliciens armés, tuant plusieurs des détenus, dont des hommes politiques, le responsable local de la Phalange et quatre religieux.
12/08
Les généraux putschistes Manuel Goded et Álvaro Fernández Burriel sont exécutés et fusillés pour leur participation au soulèvement militaire contre la Deuxième République espagnole.
14/08
Premier engagement de l’escadrille España, organisée par André Malraux sur Medellin.
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L’armée nationaliste franquiste envahit la ville de Badajoz.
16/08
Les Républicains reprennent Gijón.
19/08
Federico García Lorca est fusillé par des rebelles anti-républicains à Grenade.
20/08
Chec devant Cordoue de l’offensive républicaine en Andalousie.
24/08
Le Reich annonce un embargo sur les armes destinées aux nationalistes espagnols.
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Hitler porte à 2 ans le service militaire obligatoire.
28/08
Victoire républicaine à la bataille du Monte Pelado, engageant les premiers antifascistes italiens aux côtés des républicains espagnols.
Septembre
03/09
Les troupes de l’armée d’Afrique de Juan Yagüe occupent Talavera de la Reina et poursuivent leur avance du Tage vers Madrid.
04/09
Francisco Largo Caballero forme un gouvernement composé de républicains, de socialistes et de communistes.
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La tentative des troupes républicaine d'Alberto Bayo de prendre le contrôle de Majorque échoue.
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Les nationalistes prennent Irun après deux semaines de combats.
05/09
Capa prend la photographie "Mort d'un soldat républicain", qui montre Frederico Borrell Garcia, en chemise blanche, en train de s'effondrer suite à un tir, près de Cerro Muriano durant la guerre civile.
09/09
Constitution à Londres d’un comité de non-intervention en Espagne.
12/09
Les nationalistes prennent Saint-Sébastien.
13/09
Les nationalistes prennent St-Sébastian.
15/09
Raoul Villain, l'assassin de Jean Jaurès, exilé à Ibiza, y est fusillé par les Républicains.
18/09
Réunion à Moscou du présidium de l’Internationale communiste. Le Komintern approuve la création des Brigades internationales en Espagne.
21/09
Franco est choisi comme général en chef des Nationalistes lors d’une réunion de la junte de défense nationale sur l’aérodrome de San Fernando, près de Salamanque.
26/09
Fin du Siège de l'Alcázar de Tolède.
29/09
La « Junta de Defensa Nacional » nomme le général Franco Chef de gouvernement provisoire de Burgos et Commandant des forces armées.
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Combat naval du cap Spartel. Fin du blocus du détroit de Gibraltar par la flotte républicaine.
Octobre
01/10
Franco s’autoproclame chef de l’État à Burgos.
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Le Pays basque vote son autonomie.
08/10
Le volontaire républicain Emile Cottin tombe sur le front d'Aragon, près de Pina de Ebro.
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Le Pays Basque obtient son autonomie régionale.
12/10
Le premier noyau de volontaires appelés à former les Brigades internationales arrive à Alicante.
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Lors de la fête franquiste de la « Race espagnole » (Día de la Raza), le général phalangiste José Millán-Astray interrompt le discours du philosophe Miguel de Unamuno, recteur de l’université de Salamanque, aux cris de « ¡Viva la muerte! ¡Abajo la inteligencia! ».
14/10
Les premiers volontaires des Brigades internationales établissent une base à Albacete.
16/10
Les troupes nationalistes prennent Oviedo et Illescas.
17/10
Les troupes nationalistes de Généralice lèvent le siège d’Oviedo.
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Un groupe de 500 volontaires internationaux arrive à Albacete.
23/10
L’Union soviétique annonce qu’elle abandonne le principe de la non-intervention.
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La Légion allemande Condor arrive en Espagne pour soutenir les Nationalistes.
25/10
Transfert de la plus grande partie des réserves d’or de la Banque d’Espagne de Carthagène à Odessa (l’Or de Moscou) (→ 02/11).
Novembre
04/11
Les forces nationalistes sont devant Madrid.
06/11
Le gouvernement républicain de Francisco Largo Caballero quitte Madrid assiégée pour Valence après avoir constitué une Junta de Defensa de Madrid sous le commandement de José Miaja Menant.
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Premiers appareils de la légion Condor envoyée par Adolf Hitler (10 000 soldats d’élite).
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Echec de l’offensive franquiste sur Madrid (→ 23/11). La ville, défendue par la Junta de Defensa de José Miaja et les brigades internationales) résiste jusqu’en février 1937.
07/11
Massacres de Paracuellos (→ 04/12). Plus de deux mille prisonniers politiques sont exécutés par des commandos républicains au cours de transferts dans la banlieue de Madrid.
08/11
Début de la bataille de Madrid, qui se poursuivra par le siège de Madrid.
17/11
José Antonio Primo de Rivera est jugé pour rébellion militaire.
18/11
Le gouvernement de Franco est reconnu par l’Allemagne et l’Italie.
20/11
José Antonio Primo de Rivera est exécuté en prison par les Républicains.
28/11
Signature du protocole secret de Salamanque entre Franco et l’ambassadeur italien Filippo Anfuso. L’Italie envoie 14 000 hommes avant janvier 1937 (72 775 dans l’armée de terre et 5 699 dans les forces aériennes au total avant la fin et la guerre. (5 000 Italiens s’enrôlent dans les Brigades internationales).
29/11
Affrontements sur la route de La Corogne, à l’ouest de Madrid (→ 16/01/1937).
30/11
Offensive de Villareal (→ 24/12) ; les Républicains échouent à s’emparer de Vitoria.
Décembre
27/12
En pleine guerre civile espagnole, Santander est bombardée par l'aviation franquiste, faisant environ 70 morts et 50 blessés parmi la population civile. En réponse, 156 prisonniers du navire-prison d' Alfonso Pérez ont été assassinés le même jour.
29/12
Défaite républicaine sur le front andalou à la bataille de Lopera.

1937 >>
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