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grecs - -335 (17 événements)
grecs - -335

(17 événements)

 
Aristote fonde le Lycée (école péripatéticienne) à Athènes.
 
L'admiration d'Alexandre pour l'orateur et diplomate athénien Démade conduit le conquérant à traiter Athènes avec indulgence malgré son implication dans la rébellion. Une ambassade athénienne spéciale dirigée par Phocion, un opposant à la faction anti-macédonienne, parvient à persuader Alexandre de renoncer à sa demande d'exil des dirigeants du parti anti-macédonien, en particulier Démosthène.
 
Le général athénien Charès propose ses services à Darius III.
 
Eudème de Rhodes rédige "Histoire de la géométrie".
Mars
 
Campagne d’Alexandre le Grand en Thrace. Il réduit les Triballes, et avance jusqu’au Danube. Il vainc les Gètes, peuple thrace établi entre le Danube et les Balkans qui émigre vers le nord et se mêle aux Daces.
Avril
 
Échecs de Parménion en Asie face à Memnon de Rhodes, stratège grec au service du Grand Roi. Les Macédoniens ne conservent en Asie qu’Abydos. Darius III envoie des fonds aux cités grecques du continent pour qu’elles se révoltent contre Alexandre.
Mai
 
Alexandre défait les Gètes puis les Triballes du roi Syrmos près du delta du Danube.
Juillet
 
Une délégation de Celtes (Scordisques), sans doute originaires de Pannonie, rencontre Alexandre le Grand vers le confluent du Danube avec la Morava. Après un échange de gages ou de cadeaux diplomatiques, Alexandre demande aux Celtes ce qu’ils redoutent le plus chez les hommes. Les Celtes rétorquent qu’ils ne redoutent rien, si ce n’est de voir un jour le ciel leur tomber sur la tête.
 
Alexandre marche avec ses troupes vers le territoire des Agrianes et des Péoniens. Il affronte et vainc à la bataille de Pelion une nouvelle coalition illyrienne dirigée par Cleitos, fils de Bardylis et par le roi des Taulantins Glaucias.
Août
 
La rumeur de la mort d’Alexandre déclenche la révolte thébaine. Les exilés thébains rentrent dans leur cité, rétablissent la démocratie et assiègent la garnison macédonienne de la Cadmée. Athènes et un certain nombre de Péloponnésiens soutiennent la révolte.
 
Athènes et Thèbes forment une coalition contre l'hégémonie macédonienne.
Septembre
 
Alexandre, alerté, entre en Béotie. Thèbes, isolée, résiste, puis est prise. Alexandre remet le sort de la ville au Conseil de la Ligue de Corinthe. La ville est rasée, sa population massacrée ou réduite en esclavage.
 
Athènes se prépare à soutenir un siège et envoie une ambassade. Alexandre exige qu’on lui livre dix stratèges et orateurs antimacédoniens (dont Charidème, Lycurgue, Hypéride et Démosthène). À l’assemblée, Phocion demande aux hommes réclamés par Alexandre de se sacrifier. Sa suggestion est accueillie par des huées (fable des moutons qui livrent leurs chiens aux loups, de Démosthène). Démade finit par obtenir d’Alexandre de se contenter de l’exil de Charidème (qui part servir les Perses) et de vagues engagements.
Octobre
 
Alexandre réunit de nouveau le Conseil de la Ligue de Corinthe, se fait confirmer la direction de la guerre contre les Perses et fixe les effectifs que chaque peuple ou cité devra engager.
 
A Corinthe, Alexandre rencontre le philosophe Diogène, qui prend un bain de soleil nu et sans vergogne. Alexandre lui demande s'il souhaite quelque chose. Diogène répond : "Peux-tu t'écarter un peu et te tenir à l'abri du soleil." Un murmure de désapprobation parcourt les rangs de la suite d'Alexandre, mais le roi les fait taire. « Si je n'étais pas Alexandre, j'aimerais être Diogène », déclare-t-il.
Décembre
 
Alexandre est vainqueur du siège de Thèbes ; la cité est rasée tandis qu'Athènes est épargnée.
 
La Ligue de Corinthe fixe les modalités de l'expédition en Asie contre les Perses, où une tête de pont commandée par Parménion et Attale est déjà installée.

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