Pratiqués depuis l’époque étrusque, les combats de gladiateurs sont intégrés aux jeux publics romains par Marius. Ces combats parfois mortels étaient très codifiés et ne ressemblent en rien aux caricatures présentées par les films hollywoodiens notamment. Toutefois, les Romains eux-mêmes s’interrogèrent très tôt sur l’intérêt et la légitimité d’un tel sport-spectacle. La gladiature nécessitait en effet le renoncement aux droits liés à la citoyenneté romaine ; c’est presque une hérésie pour un Romain ! Le jeu en valait pourtant la chandelle pour certains, car la gloire et la fortune récoltées dans l’arène était considérable. Attention à ne pas confondre les combats de gladiateurs avec les véritables spectacles à base d’animaux sauvages et autres reconstitutions de batailles. Les historiens étudient désormais avec un œil nouveau la gladiature romaine dans une optique plus « sportive » tranchant ainsi nettement avec une historiographie dite classique sous l’emprise totale des textes chrétiens très hostiles à cette pratique. Les Grecs adoptent également ce sport martial, mais la gladiature n’est pas pratiquée partout dans l’Empire. En Égypte et au Moyen-Orient en particulier on se contente des courses de chars, le sport roi de l'Antiquité.
Septembre
Sylla, questeur de Caius Marius entraîne Bocchus, roi de Maurétanie, à trahir et à livrer Jugurtha aux Romains. Celui-ci est conduit à Rome, incarcéré à la prison du Tullianum où il est étranglé quelques jours plus tard en janvier 104 av. J.-C. Fin de la guerre de Jugurtha : Marius fixe les conditions de paix. Le territoire de Bocchus est étendu à une partie du territoire numide correspondant à l’Oranie, et Gauda, fils de Mastanabal devient roi de Numidie3. Les rois numides deviennent de fait des vassaux de Rome.
Octobre
06/10 Les Cimbres, les Teutons, les Ambrons et les Tigurins remportent une grande victoire sur les Romains du proconsul Quintus Servilius Caepio et du consul Gnaeus Mallius Maximus à la bataille d'Arausio (Orange). Les Cimbres entrent en Hispanie d’où ils sont rapidement expulsés par les Celtibères. Les Teutons et les Helvètes restent en Gaule qu’ils continuent de piller.