Réforme fiscale et agraire à Lu, petite cité du Shandong, en Chine. Alors qu'à l'époque archaïque la paysannerie semble avoir été tenue à cultiver gratuitement des terres dont la noblesse se réservait les produits, le système de l'impôt sur le grain se répand à partir du vie siècle av. J.-C. Il est généralement du dixième et parait être calculé soit d'après la moyenne annuelle soit d'après la production réelle de chaque année. La pratique de l'imposition en nature accompagne très probablement un changement sensible de la condition paysanne : les cultivateurs y gagnent sans doute plus de liberté et d'indépendance à l'égard de leurs anciens maîtres. Une certaine autonomie villageoise se développe.