L'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Besançon met au concours une pension d'Amélie Suard (en mémoire de son mari l'académicien Jean Baptiste Antoine Suard), une bourse de 1 500 francs par an pendant trois ans, au profit d'un jeune littérateur reconnu comme le plus digne dans le département du Doubs afin qu'il poursuive ses études. Proudhon, qui n'a pas son baccalauréat, le passe à vingt-neuf ans, pose sa candidature et il est choisi, malgré une rude concurrence.