Victoire des Étoliens sur les Galates, qu'ils poursuivent jusqu’au Spercheios, leur frontière nord. En conséquence de leur victoire, les Phocidiens et les Étoliens prennent de nouveau part à l’amphictyonie. Ils accomplissent en même temps de grands progrès territoriaux (Acarnanie, Phocide, Locride orientale, Thessalie) et constituent l’État grec le plus étendu ayant jamais existé.
Les Galates de Leonnarios et de Loutarios (20 000 personnes, dont 10 000 combattants) passent de Thrace en Asie Mineure pour soutenir Nicomède Ier, le roi de Bithynie, en guerre contre son frère Zipoétès II. Ils ravagent Novum Ilium (Troie), Éphèse et Milet. Nicomède Ier leur cède des territoires importants en échange.
Antigone conclut une paix avec Antiochus qui abandonne ses prétentions sur la Macédoine. Par la suite, la politique étrangère d'Antigone II est marquée par l'amitié avec les Séleucides.
Septembre
Pyrrhus passe en Sicile à l’appel de Sositratos d’Agrigente pour combattre les Carthaginois ; il débarque à Catane, puis est reçu chaleureusement à Syracuse où le tyran Theonon quitte la forteresse d’Ortygie où il s’était réfugié ; Pyrrhus est élu commandant en chef.
Milon, le général de Pyrrhus, reste à Tarente avec une garnison. Il ne peut empêcher la progression des Romains en Italie.