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fronde - 1651 (105 événements)
fronde - 1651

(105 événements)

 
Lors de l'exil de Mazarin à Brühl, d'Artagnan accompagne le ministre.
Janvier
20/01
Le Parlement renouvelle ses remontrances au roi Louis XIV en faveur des princes frondeurs Condé, Conti et Longueville.
28/01
Gaston d'Orléans réclame la libération des princes Condé, Conti et Longueville.
30/01
Union des Frondes contre la régence suite au refus de la reine mère de libérer les princes.
31/01
Paroles maladroites de Mazarin, comparant les frondeurs aux révolutionnaires anglais Fairfax et Cromwell et le Parlement de Paris au Parlement anglais.
Février
01/02
Gaston d'Orléans, indigné par les propos de Mazarin comparant les frondeurs aux révolutionnaires anglais, les révèle au Parlement de Paris.
02/02
Gaston d’Orléans, poussé par Gondi, rompt publiquement avec Mazarin.
04/02
Le Parlement réclame à la reine l’éloignement de Mazarin.
05/02
L'Assemblée de la noblesse se réunit.
06/02
Mazarin déguisé quitte Paris et se réfugie à Saint-Germain-en-Laye, après avoir fait rédiger par Le Tellier les ordres pour la libération des princes.
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Début de l’assemblée de la noblesse au couvent des Cordeliers de Paris.
07/02
Le parlement exige de la reine une déclaration excluant du pouvoir « tous étrangers ou autres qui auront fait serment à d’autres princes que le Roi ». Ce qui vise doublement Mazarin : comme Italien et comme cardinal. Mais aussi peut-être Gondi, futur cardinal de Retz, qui ne fait pas mystère de son ambition.
08/02
Gaston d’Orléans devant le parlement de Paris : « je ne serai jamais si malheureux que d’empêcher le roi et la reine de faire ce qu’ils voudront ».
09/02
Le parlement rend un arrêt ordonnant à Mazarin et à sa famille de quitter le royaume dans les quinze jours.
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La milice bourgeoise de Paris se rend au Palais-Royal pour s'assurer de la présence du roi Louis XIV.
10/02
Les princes frondeurs font fermer Paris pour empêcher le jeune roi Louis XIV, son frère Philippe et leur mère la régente Anne d'Autriche de fuir dans la nuit du 9 au 10 comme deux ans plus tôt dans la nuit du 5 au 6 janvier 1649 alors vers le château de Saint-Germain-en-Laye ; l'oncle paternel du roi Gaston d'Orléans organise même un contrôle de la présence physique du roi dans son lit du Palais Royal en pleine nuit, même tout habillé et botté sous ses draps comme prêt à s'enfuir, par le capitaine des gardes suisses suivi par une foule "silencieuse" de "gens du peuple" en rébellion venant se rendre compte par eux-mêmes du "sommeil" du jeune Louis.
11/02
Anne d’Autriche accorde la libération des princes.
13/02
Mazarin arrive au Havre, libère lui-même les princes frondeurs Condé, Conti et Longueville, puis part en exil.
16/02
La régente ordonne à l’assemblée de la noblesse de se séparer et lui promet la convocation des États généraux.
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Les princes frondeurs Condé, Conti et Longueville arrivent triomphalement à Paris.
17/02
Le parlement amnistie les princes Condé, Conti et Longueville.
20/02
Arrêt du Parlement interdisant aux étrangers d’entrer dans les Conseils du roi.
27/02
Lettres du roi pour la déclaration d’innocence des princes de Condé et de Conti, et du duc de Longueville ; ils sont rétablis dans tous leurs biens, gouvernements et charges.
Mars
01/03
La régente Anne accorde la convocation des États généraux pour le 8 septembre, avec l'intention secrète de la faire annuler par le roi.
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Jean-Baptiste Colbert, commis de Michel Le Tellier, devient secrétaire particulier de Mazarin. Colbert demande une confiance sans réserve et les deux hommes s’accordent définitivement le 2 juin. Leur collaboration dure dix ans.
02/03
Arrêt du Parlement excluant les cardinaux des conseils du roi.
06/03
Turenne se réconcilie avec la cour. Le roi Louis XIV lui pardonne.
13/03
Mme de Longueville, partie de Stenay le 7 mars, arrive à Paris.
15/03
Le clergé et la noblesse rappellent au roi la promesse d’une convocation des États généraux.
16/03
La régente ordonne à l’assemblée de la noblesse de se séparer et lui promet la convocation des États généraux à Tours pour le 1er octobre. Le clergé et la noblesse craignent que le roi ne révoque la convocation à sa majorité le 5 septembre ; ils obtiennent par les instances des princes que la réunion des États ait lieu le 8 septembre. En fait, elle n’aura pas lieu.
18/03
Retour à Paris de Mme la Princesse de Condé, venue de Montrond.
20/03
Le 1er Président du Parlement, Molé, menace les nobles de représailles s'ils ne cessent pas leurs assemblées.
25/03
Gaston d'Orléans oblige l'assemblée des nobles à se disperser.
30/03
Anne d’Autriche, prisonnière au Palais-Royal depuis le 10 février, retrouve sa liberté d’action.
Avril
05/04
Rupture du projet de mariage entre Conti, frère de Condé, et Mlle de Chevreuse, fille de l’entreprenante duchesse et maîtresse de Gondi. Conti exulte. Il n’a nulle envie de faire ce mariage qu’il considère comme au-dessous de lui et qui contrarie ses projets. L’événement entraîne la rupture de l’union des Frondes.
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Le Coadjuteur prend congé de la régente, puis du duc d’Orléans sous prétexte de ses devoirs religieux de la semaine sainte.
09/04
Olivier Lefèvre d’Ormesson, ironique, tant François de Vendôme était peu fait pour le service religieux : « le dimanche, 9 avril, jour de Pâques, à Saint-Nicolas en robe rouge, où M. de Beaufort présenta six pains bénits, avec toute la fanfare possible. ».
11/04
Mazarin s'installe au château de Brühl, dans l'électorat de Cologne.
12/04
Olivier Lefèvre d’Ormesson revient du château d’Amboille, construit probablement par Androuet du Cerceau, futur Ormesson-sur-Marne, dont la seigneurie reste dans la famille d’Ormesson.
13/04
Mathieu Molé rend les sceaux à la reine. Il veut cumuler les sceaux et les fonctions de premier président or, elles sont incompatibles.
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Fin de l’assemblée du clergé.
14/04
Le chancelier Séguier reprend les sceaux de l'État.
15/04
Le président Viole présente officiellement au Parlement la rupture du projet de mariage entre Conti et Mlle de Chevreuse. Le refus du prince de Condé de laisser son frère Conti épouser Mlle de Chevreuse offense l’amant de celle-ci, Gondi. Le Coadjuteur se retire très momentanément de la politique, vivant en reclus, à l’archevêché jusqu’à la mi-mai. Il prépare en réalité une nouvelle volte-face, car il sait que la reine s’inquiète de plus en plus de la toute-puissance de Condé dans l’État.
16/04
Olivier Lefèvre d’Ormesson : « Il couroit un bruit d’un grand changement dans tous les gouvernements : que M. le Prince [Condé] auroit la Guienne ; M. le prince de Conti, la Provence ; M. d’Angoulême, la Bourgogne ; M. d’Épernon, la Champagne. Chacun murmuroit de ce bruit comme de très-grande conséquence ».
Mai
15/05
Gondi fait distribuer sur le Pont-Neuf, à Paris, son pamphlet "Défense de l'ancienne et légitime Fronde" : il attaque Condé.
16/05
Condé est nommé gouverneur de Guyenne.
31/05
La régente Anne et Gondi ont une entrevue secrète : elle souhaite l'utiliser contre Condé.
Juin
25/06
La Cour et la vieille Fronde (la Fronde parlementaire) se rapprochent dans une commune hostilité à Condé que l’on songe à arrêter de nouveau.
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Deuxième entrevue secrète d’Anne d’Autriche et du Coadjuteur. La Cour et la vieille Fronde (la Fronde parlementaire) se rapprochent dans une commune hostilité à Condé que l’on songe à arrêter de nouveau.
Juillet
06/07
Averti de ce qui se trame contre lui, Condé, accompagné de Conti, de la princesse de Condé, de Mme de Longueville, se réfugie dans son château de Saint-Mau.
07/07
Condé énumère ses griefs contre la cour dans une série de lettres adressées aux parlements du royaume et à la jurade (municipalité) de Bordeaux.
12/07
Chavigny est renvoyé du Conseil.
18/07
Pour apaiser Condé, Anne d'Autriche accepte de congédier trois membres du gouvernement considérés comme les valets de Mazarin.
30/07
Condé brave le jeune roi Louis XIV qu’il rencontre, le saluant sans descendre de son carrosse.
Août
 
Condéens et Frondeurs s'affrontent, parfois de façon violente, au Parlement de Paris.
03/08
Condé consent, de mauvaise grâce, à rendre visite à la régente.
04/08
Publication à Paris d’un traité fait en juillet ou août 1651 entre Mazarin, Châteauneuf, Retz et Mme de Chevreuse. La cour et la vieille Fronde concluent contre une alliance contre Condé. Gondi sera cardinal et Mademoiselle de Chevreuse épousera Paolo Mancini, neveu de Mazarin.
07/08
M. de Merc½ur déclare en plein Parlement son mariage avec mademoiselle de Mancini.
17/08
Forte de l’appui de Gondi, la régente passe à l’action en faisant lire au Palais-Royal, en présence du duc d’Orléans, des cours souveraines et du corps de ville, une déclaration contre Condé accusé de rébellion.
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Affrontement entre bourgeois armés d’armes à feu et nobles armés de leur seule épée, lors du rassemblement de la noblesse du bailliage de Chartres pour la préparation des États généraux. Quatre membres du tiers-état sont assassinés par des nobles, et onze autres blessés à la suite d’une querelle de préséance. Deux gentilshommes sont tués quand le peuple veut les désarmer.
18/08
Condé demande au Parlement de le juger. Il accuse Gondi d’avoir inventé les accusations portées contre lui par la reine ; altercation entre les deux hommes, qui évitent l’affrontement armé.
19/08
La réponse de Condé à ses accusateur est présentée devant les cours souveraines.
21/08
Au cours d’une séance du Parlement, qui s’est allié contre lui à François de Vendôme et à Gondi, violente altercation entre celui-ci et Condé. La Rochefoucauld coince Gondi entre les deux battants de la porte du parquet des huissiers et invite les siens à le tuer. Les deux partis sont accompagnés chacun d’une nombreuse suite armée et s’opposent sur des questions de préséance. Le premier président ordonne l’évacuation du Palais de justice par les deux troupes. Au cours du tumulte, La Rochefoucauld tente d’étrangler Gondi entre les deux battants d’une porte. Gondi est dégagé par le président de Champlâtreux.
22/08
Pour empêcher la guerre civile, le Parlement demande à la reine de supprimer son manifeste contre Condé.
27/08
Départ du duc d’Orléans pour Limours.
Septembre
05/09
Une déclaration royale confirme le bannissement perpétuel de Mazarin.
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Anne d’Autriche envoie au Parlement, à sa demande, une lettre proclamant l’innocence de Condé.
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Réunion des partisans de Condé à Chantilly.
06/09
Condé quitte Paris pour la Normandie, puis se rend à Chantilly puis prend la route de Bourges. Il prépare la guerre civile.
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Séguier, conseiller au parlement de Paris, chancelier, perd les Sceaux.
07/09
Lit de justice. Louis XIV est, à 13 ans, déclaré majeur par le parlement de Paris30. Anne d’Autriche, qui cesse d’être régente, devient chef du ConseiL.
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Condé fait porter au roi Louis XIV une lettre que celui-ci refuse d'ouvrir.
08/09
Le marquis de Châteauneuf est nommé chef du Conseil des dépêches qui s’occupe de l’administration intérieure. Le marquis de La Vieuville remplace le président de Maisons (Longueil) comme surintendant. Le premier président du parlement de Paris Mathieu Molé, reprend les Sceaux retirés au chancelier Pierre Séguier, conseiller au parlement de Paris.
13/09
Condé arrive à Bourges avec Conti, Nemours et quantité de gentilshommes. Il est encore indécis sur un éventuel soulèvement.
15/09
Bussy se désolidarise de Condé et se rallie au roi. Il maintient le Nivernais dans l’obéissance au roi.
16/09
La Rochefoucauld part avec Condé, Nemours et Lenet pour la Guyenne, dont Condé est gouverneur, en passant par Verteuil, toujours ruiné.
17/09
La Cour part combattre l'armée condéenne en Guyenne.
21/09
Gondi est désigné pour le cardinalat par le roi.
22/09
Arrivée de Condé à Bordeaux. Le parlement de cette ville se solidarise avec lui.
27/09
Le roi et la cour quittent Paris pour Fontainebleau pour aller combattre l’armée de Condé.
Octobre
02/10
La Cour royale quitte Fontainebleau pour le Berry.
03/10
Traité entre Condé et Du Daugnon, gouverneur de Brouage et de La Rochelle.
07/10
La Cour royale arrive à Bourges.
08/10
Le roi entre dans Bourges. La ville se rend sur une simple sommation. Conti et madame de Longueville doivent fuir, chassés par la population.
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Déclaration du Roi contre Condé, qui, en Saintonge, a ouvert les hostilités contre les troupes royales. Elle accuse Condé, Conti, La Rochefoucauld, Nemours et Madame de Longueville des crimes de haute trahison et de lèse-majesté.
09/10
Condé, son frère et sa s½ur, La Rochefoucauld et Nemours, sont déclarés criminels de lèse-majesté.
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Convention entre Condé et le prince de Tarente, gouverneur de Taillebourg.
16/10
Charles II d’Angleterre débarque à Fécamp.
31/10
La Cour royale quitte Bourges.
Novembre
02/11
Les partisans de Condé signent un traité à Bordeaux.
06/11
Condé (Lenet) et les Espagnols (Torre) signent un traité.
11/11
Lettre du duc de Guise à Condé pour le conjurer de le faire sortir du château de Ségovie où il est enfermé par les Espagnols, en échange de son soutien. Condé obtient du roi d’Espagne sa libération avec difficulté en mai 1652.
12/11
Condé et le marquis de Bourdeille signent un traité à Bordeaux.
13/11
Mazarin, qui rassemble des troupes en vue de son retour en France, écrit de Dinant au baron de Pénacors, ami de Gondi, pour demander l’appui de ce dernier.
17/11
Le comte d’Harcourt dégage Cognac que La Rochefoucauld assiège. Condé assiste impuissant à la prise de la ville de Cognac défendue par Nort. Ses soldats sont tués ou, comme lui, faits prisonniers.
27/11
Prise de La Rochelle par l’armée royale commandée par le comte d’Harcourt. Exécution cruelle de Basse, un officier, qui avait défendu la dernière tour avec les Suisses. Harcourt demande à ses Suisses de tuer eux-mêmes leur chef, puis le fait achever par ses hommes. Condé se trouve refoulé au-delà de la Charente et bientôt au-delà de la Dordogne.
Décembre
04/12
Le Parlement enregistre la déclaration royale contre les princes Condé et Conti.
06/12
Emeute à Paris, sans doute fomentée par le parti des princes.
12/12
Louis XIV rappelle le cardinal Mazarin.
16/12
Montausier prend pour le compte du roi les tours du château de la Tranchade à une lieue d’Angoulême.
19/12
Alors que Mazarin est à Sedan, le Coadjuteur Gondi incite le Parlement à s'opposer au retour du ministre déchu.
24/12
Mazarin passe la frontière avec une armée de 7000 hommes.
28/12
Anne d'Autriche fait dire à Gondi qu'elle accepte le retour de Mazarin et compte sur lui pour le faciliter.
29/12
Le Parlement rend contre Mazarin un arrêt de proscription.
30/12
Mazarin entre à Rethel.

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