Mars
27/03 Pose de la première pierre à Zurich de l'Observatoire fédéral construit par Gottfried Semper, qui deviendra célèbre grâce à ses recherches sur les taches solaires.
29/03 Traité de libre-échange avec la France signé par la Prusse au nom du Zollverein.
Juin
Bismarck devient ambassadeur de Prusse en France.
26/06 L'ambassadeur prussien Bismarck déjeune avec Napoléon III, qui lui suggère une alliance entre la France et la Prusse.
Septembre
18/09 L'ambassadeur prussien Bismarck est rappelé d'urgence à Berlin, par le Général Roon.
22/09 Bismarck prononce un discours devant les députés de la Commission budgétaire du Landtag : "L'Allemagne ne s'intéresse pas au libéralisme de la Prusse mais à sa force (…) Nos frontières ne sont pas favorables au développement de notre Etat [question qu'il faudra résoudre] par le fer et par le sang".
23/09 Otto von Bismarck devient ministre-président du roi de Prusse Guillaume Ier (fin en 1890)64. Guillaume Ier renonce à abdiquer en faveur de son fils, le libéral Kronprinz Frédéric-Guillaume. La Prusse s'engage dans une politique ultra-conservatrice et militariste.
30/09 Discours du fer et du sang, prononcé par Bismarck devant le Landtag pour désamorcer le conflit constitutionnel en Prusse. Guillaume Ier veut augmenter les effectifs de l’armée et doit obtenir du Landtag la levée des sommes nécessaires. Le Landtag refuse. Il est dissout par Guillaume Ier le 11 mars, mais les progressistes triomphent aux élections du 6 mai, et la nouvelle chambre repousse à nouveau le budget. La majorité de la Diète espère ainsi obtenir des réformes démocratiques et une politique unitaire active. Guillaume, qui hésite entre l’abdication et le coup d’État, finit par appeler Bismarck au pouvoir, que son ministre von Roon lui présente comme seul capable de faire face à la crise. Bismarck utilise la théorie de la lacune constitutionnelle (aucun texte n’oblige le roi à céder devant les députés) pour faire voter de 1862 à 1865 un budget uniquement approuvé par la chambre des seigneurs, sans provoquer aucune agitation.
Décembre
04/12 Le chancelier prussien Bismarck exprime à l'ambassadeur autrichien Karolyi son désir d'améliorer leurs relations, mais qu'il ne faut pas compter sur des concessions de la part de la Prusse, la place de l'Autriche n'étant pas en Allemagne, mais dans l'espace danubien et balkanique.