Tyrannie de Pisistrate à Athènes. Pisistrate, soutenu par Thèbes et Argos, reprend définitivement le pouvoir à Athènes sur le parti aristocratique et impose une tyrannie modérée, respectant, et même imposant face à l'oligarchie, les lois de Solon et laissant subsister les magistratures, mais veille dans un premier temps à ce que les plus importantes soient aux mains de ses partisans ou des membres de sa famille. Pisistrate et ses successeurs travaillent à l’unification de l’Attique. Pisistrate dispose de l’argent des mines du Strymon, en Thrace et d’une taxe de 5 % sur les revenus, ce qui lui permet de lancer les premiers grands travaux sur l’Acropole et des travaux d’adduction d’eau avec la fontaine Ennéacrounos sur l’Agora. Il protège les arts et orne Athènes de nombreux édifices (l’Olympiéion et l’hécatompédon, sur l’Acropole). Il fonde la première bibliothèque publique et organise des concours de tragédies. Il ne procédè pas à une redistribution des terres, mais prête de d’argent aux paysans pour leurs travaux. Les agriculteurs de l’Attique se spécialisent dans l’arboriculture, ce qui nécessite d’orienter la politique athénienne vers la mer pour l’importation de céréales. Pisistrate étend ainsi l’influence d’Athènes en contrôlant Sigée, qui commande l’entrée de l’Hellespont (Dardanelles), il encourage la colonisation de la Chersonèse de Thrace menée par Miltiade, comme la tyrannie de Lygdamis à Naxos.
Conquête du royaume lydien par les Perses. destruction de Smyrne, Xanthe, Caunos.
Destruction de Phocée par les Perses.
Selon l’hypothèse la plus couramment avancée, Cyrus II se tourne vers l’Iran oriental, conquiert la Parthie, l’Arie, la Sogdiane, la Bactriane et la haute vallée de l’Indus5. Il met à la raison les populations nomades ou sédentaires, assure la sécurité de ses approvisionnements, impose des tributs qui lui donnent des moyens humains et financiers de poursuivre sa politique de conquête.
Victoire de Sparte sur Argos à la « bataille des Champions ».
Un accord de paix conclu à l’initiative de l’État de Song sanctionne la suprématie de Chu et Jin. Les États de la Grande plaine, Song, Lu, Zheng, Wei, Cao, Xu, Chen, Cai acceptent de verser un tribut à Chu et à Jin tandis que Qi et Qin leur font allégeance.
Selon l'hypothèse la plus couramment avancée, Cyrus II se tourne vers l'Iran oriental, conquiert la Parthie, l'Arie, la Sogdiane, la Bactriane et la haute vallée de l'Indus. Il met à la raison les populations nomades ou sédentaires, assure la sécurité de ses approvisionnements, impose des tributs qui lui donnent des moyens humains et financiers de poursuivre sa politique de conquête.