A tension entre les patriciens, le comte de Flandre et le roi de France éclate dans un sanglant affrontement armé sur le champ de bataille de Groeninghe près de Courtrai entre une armée chevaleresque française et les milices artisanales flamandes du Comté de Flandre dirigée par Willem van Gulik, et l'armée du roi de France, qui est conquise par les milices flamandes. La bataille est remarquable d'un point de vue militaire, car les piquiers et les archers semblent capables de maîtriser une armée chevaleresque. La noblesse française perd une soixantaine de barons et seigneurs, des centaines de chevaliers et plus d'un millier d'écuyers. Le groupe français tombe également entre les mains des Flamands. Du côté flamand, selon Velthem, se distinguent Boudewijn van Popperode (le vicomte d'Alost) et le zélandais-flamand Willem van Boenhem. Il avait été convenu d'avance entre les Flamands de ne pas faire de prisonniers et de ne pas collecter de butin de guerre. C'est une institution exceptionnelle pour notre époque. Selon les règles de la guerre contemporaine, un chevalier renversé de son cheval est capturé mais pas tué. Après tout, les chevaliers capturés rapportent une rançon importante. Quand les Français voient leurs chevaliers se faire massacrer, ils s'enfuient. Ce n'est qu'à la fin que certains chevaliers français, comme Raoul de Grantcourt, sont capturés par respect pour leur bravoure et placés sous la protection d'un chevalier flamand. Ils sont remis par Willem van Gulik à Jan Borluut, un Gantois, pour récupérer la rançon. L'indépendance flamande a été restaurée et les corporations consolident leur pouvoir dans les villes flamandes en participant au gouvernement municipal.